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4091902 Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique 2011 5 Pages PDF
Abstract

RésuméVérifier si la marche en équin peut être un signe d’orientation pour le dépistage des troubles du spectre autistique (TSA) ; comparer les publications françaises et étrangères ; étudier dans les publications si la cause de cette marche en équin est connue pour en finir avec l’approche psychanalytique de ces pathologies. Étude prospective clinique de 130 enfants ou adolescents de un an à 15 ans ayant consulté dans une consultation d’orthopédie pédiatrique générale, du premier janvier 2007 au 31 décembre 2008, pour la première fois, pour une démarche en équin bilatéral. Dix-neuf troubles du spectre autistique (14,6 %), 15 paralysies cérébrales (11,5 %), 25 apophysites de croissance (19,23 %), 65 marcheurs en équin idiopathiques (50 %), neuf étiologies diverses (8 %). La marche en équin est un signe d’orientation possible vers un trouble du spectre autistique ; les médecins non spécialistes de ces troubles, après avoir éliminé les causes les plus graves, ne doivent pas hésiter à orienter l’enfant vers un pédopsychiatre pour avoir confirmation du diagnostic. La plupart des études concernant la démarche sur la pointe des pieds sont d’origine étrangère, et les rares études françaises d’orthopédie pédiatrique n’ont jamais pris en compte l’autisme comme cause éventuelle ou en ont donné une interprétation erronée. La cause de la démarche sur la pointe des pieds dans les troubles du spectre autistique n’est pas connue avec certitude, mais plusieurs publications, même si elles sont parfois contradictoires, l’attribuent à un dysfonctionnement cérébral faisant intervenir soit une atteinte des ganglions de la base, soit le cervelet, soit le cortex cérébral et ne retiennent jamais l’approche psychanalytique. Il s’agit d’une étude prospective contrôlée non randomisée.

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