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4092018 Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique 2010 8 Pages PDF
Abstract

RésuméLe but de ce travail était d’évaluer les résultats cliniques et radiologiques de différents types de reconstruction ligamentaire pour instabilité latérale de cheville et leur retentissement articulaire au long terme.Matériel et méthodesIl s’agit d’une étude multicentrique et rétrospective portant sur 310 cas de reconstructions latérales de cheville, revus au recul moyen de 13 ans avec un minimum de cinq ans. On notait une majorité d’hommes (53 %) et de traumatismes sportifs (78 %) ; la durée moyenne de l’instabilité était de 92 mois pour un âge moyen à l’opération de 28 ans. L’articulation subtalaire participait au syndrome d’instabilité dans 28 % des cas. Quatre classes (C) techniques ont été individualisées : C1 (retente capsuloligamentaire isolée) ; C2 (retente associée à un renfort) ; C3 (plastie utilisant partiellement un tendon stabilisateur-éverseur ; exemple : court fibulaire) ; C4 (plastie utilisant la totalité d’un tendon stabilisateur-éverseur). L’évaluation clinique et fonctionnelle se basait sur les scores de Karlsson et de Good-Jones-Livingstone ; l’évaluation radiographique regroupait les clichés centrés de face et profil, les clichés cerclés en charge selon Méary et les clichés dynamiques (technique manuelle, Telos® ou autovarus) pour la laxité résiduelle.RésultatsOn retrouvait une majorité de résultats satisfaisants (92 %). Le score de Karlsson moyen était de 90 (19–100), soit 87 % de bons et très bons résultats ; il était corrélé au résultat subjectif ; il n’évoluait pas dans le temps. Les complications postopératoires (20 %), en particulier nerveuses, étaient corrélées à un moins bon résultat. Les contrôles radiographiques confirmaient une faible progression de l’arthrose et une amélioration de la stabilité, mais il n’y avait pas de corrélation entre le résultat fonctionnel et la laxité résiduelle radiographique. Les chevilles instables et douloureuses avaient de moins bons résultats cliniques et plus d’arthrose secondaire. Les résultats analytiques selon la technique employée montraient significativement de moins bons résultats pour les plasties de type C4 et un moins bon contrôle de la laxité radiographique pour les retentes type C1.DiscussionCes résultats confirment l’intérêt des ligamentoplasties latérales de cheville dans le traitement de l’instabilité et la protection face au risque d’arthrose secondaire, et l’importance d’un bilan lésionnel précis (scanner/IRM) pour adapter la technique opératoire aux lésions ligamentaires et associées.Type d’étudeRétrospective. Niveau IV.

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Health Sciences Medicine and Dentistry Orthopedics, Sports Medicine and Rehabilitation
Authors
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