Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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4092083 | Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique | 2010 | 7 Pages |
RésuméDeux cent quatre-vingt-douze patients âgés de 16 à 50 ans et présentant une coxopathie mécanique ont été inclus dans une étude prospective multicentrique. L’étude descriptive a porté sur l’examen clinique et sur l’analyse de trois clichés radiographiques (bassin de face, faux profil de Lequesne et profil axial). La série était composée de 62 % d’hommes, l’atteinte concernait le côté droit dans 53 % des cas et était bilatérale dans 22 % des cas, l’âge moyen des patients était 35 ans. Un traumatisme initial était rapporté dans 19 % des cas, des antécédents familiaux directs de coxarthrose étaient présents dans 20 % des cas. Soixante-dix pour cent des patients étaient sportifs, 30 % étaient sportifs de haut niveau, 17 % pratiquaient des sports de combat. Le signe physique du conflit était présent dans 18 à 65 % des cas selon les variantes étudiées. À l’imagerie (n = 241), 62 % des hanches étaient arthrosiques, 25 % étaient au stade d’arthrose évoluée. Sur la série globale, on notait 35 % de dysplasies, 63 % de conflits et 5 % de radiographies normales. Les aspects radiologiques de conflit étaient répartis en 58 % de cames pures, 19 % de tenailles pures et 23 % de conflits mixtes. Vingt deux pour cent des dysplasies présentaient des signes de conflit associés. La présence d’une douleur exclusive en flexion rotation interne adduction à l’examen était peu sensible (20 %) mais assez spécifique (86 %) du diagnostic principal de conflit. Les liens entre conflit et dysplasie sont discutés, un schéma synthétique intégrant l’ensemble des facteurs de risque est proposé.Niveau de preuveIV, étude épidémiologique descriptive.