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4092237 Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique 2009 10 Pages PDF
Abstract

RésuméIl s’agit d’un recueil de travaux indépendants, anatomoradiologiques, et cliniques, destiné à faire le point des connaissances sur le rôle du déport fémoral dans la planification, la réalisation et le résultat des arthroplasties totales de hanche. Le déport fémoral (offset) est la distance entre l’axe diaphysaire et le centre de la tête fémorale. Il existe une bonne corrélation entre celui-ci, bras de levier et force des muscles abducteurs. La latéralisation est indépendante des caractéristiques endomédullaires. Le bras de levier des abducteurs est fortement corrélé à l’angle d’attaque du moyen fessier. Il existe une corrélation entre offset et forme du canal médullaire. À taille égale, les formes latéralisées ont un centre de tête plus bas. Une étude radiographique, comparant les mesures de l’offset obtenues par des radiographies conventionnelles et par tomodensitométrie chez 50 patients, a montré que les radiographies sous-estimaient le déport. En fait, la planification en deux dimensions méconnaît les rotations, alors que le plan horizontal est indispensable pour planifier l’intervention et le respect de l’offset. Une étude prospective randomisée, comparant prothèse totale et resurfaçage, conclut que le resurfaçage réduit le déport par rapport à une arthroplastie conventionnelle mais que cette réduction n’affecte pas la fonction clinique. Une étude de 120 prothèses à col modulaire a montré que leur utilisation assurait une meilleure restauration de l’offset prothétique, mais soulignait aussi le risque d’erreurs qui pouvaient ainsi être induites. Une étude rétrospective de prothèses à offset augmenté (Lubinus 117°) montrait que leur survie à sept ans était légèrement inférieure au même implant d’angulation standard évalué dans le registre suédois. La navigation permet au moyen d’un logiciel spécifique une évaluation précise de longueur et déport lors de l’implantation d’une prothèse totale de hanche, motivant dans 29 % des cas une modification par rapport au planning initial défini par des calques. La discussion et le niveau de preuve sont rapportés dans chacun des travaux. En conclusion, la restauration de l’architecture de la hanche est indispensable à une bonne fonction et longévité des arthroplasties. Cela impose planification, implants adaptés et contrôles opératoires.

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Authors
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