Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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4093035 | Science & Sports | 2010 | 5 Pages |
SummaryPurposesTo determine the frequency, location, types and severity of the throwing arm injuries in athletics throwers.MethodsThis retrospective study focused on 121 French high-level athletes practicing throwing events during the 2009 French Elite Athletics Championships. Information concerning the throwers and their history of throwing arm injuries were collected by a questionnaire.ResultsTwenty-four questionnaires were completed adequately (20%): 75% of throwers had presented one or more injuries of the throwing arm during their career, 40% of them required a time-loss over 28 days. The incidence of throwing arm injuries was 0.36 per 1000 hours exposure. The shoulder was the most commonly injured body part (70%).ConclusionAlthough caution is needed when interpreting these results due to methodological limitations, throwing arm injuries seem to have an important impact on athletics throwers that justifies athletics injuries surveillance to develop strategies of sports injury prevention. More detailed prospective investigations are needed to better understand the physiological adaptations to throw and mismatches leading to shoulder pathologies, because these could also be involved in the thrower's injury prevention strategies.
RésuméObjectifsDéterminer la fréquence, la localisation, la typologie et la sévérité des blessures du membre supérieur lanceur chez les athlètes lanceurs.MéthodesCette étude rétrospective a porté sur les 121 athlètes de haut niveau sélectionnés aux Championnats de France Elite 2009, dans les disciplines de lancer (poids, disque, marteau et javelot). Des informations concernant l’athlète et sa pratique sportive ainsi que ses antécédents de pathologies du membre supérieur lanceur ont été recueillies par questionnaire.RésultatsVingt-quatre questionnaires étaient exploitables (20 %) : 75 % des lanceurs avaient présenté une ou plusieurs blessures du membre supérieur lanceur durant leur carrière dont 40 % nécessitant un arrêt de sport supérieur à 28 jours. L’incidence des blessures du membre supérieur lanceur était de 0,36 par 1000 heures d’exposition. L’épaule était le site lésionnel le plus souvent atteint (70 %).ConclusionBien que de nombreuses précautions sont à prendre dans l’interprétation de ces résultats à cause des limitations méthodologiques, les blessures du membre supérieur lanceur auraient donc un retentissement non négligeable et leur prévention représenterait donc un enjeu important pour la réussite d’une carrière de lanceur. Une meilleure compréhension des adaptations biomécanique et physiologiques au lancer et des désadaptations conduisant aux pathologies du complexe articulaire de l’épaule, pourrait être pertinent dans les stratégies de prévention de la blessure du lanceur.