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4093153 Science & Sports 2011 7 Pages PDF
Abstract

RésuméObjectifÉtudier les connaissances, attitudes et pratiques des conduites dopantes du monde sportif du Burkina Faso.MéthodesIl s’est agi d’une étude pilote descriptive qui a concerné des footballeurs, des athlètes, des cyclistes professionnels et leurs staffs. Les données ont été collectées à partir de questionnaires auto-administrés.RésultatsAu total, 75 % des sportifs sollicités ont pu participer à l’enquête (n = 63). L’âge moyen des footballeurs, des cyclistes et des athlètes étaient respectivement de 24, 26 et 20 ans. L’ancienneté dans la pratique sportive professionnelle était en moyenne de trois ans chez les footballeurs, de 4,5 ans chez les cyclistes et de 3,5 ans chez les athlètes. Les mass médias seraient la principale source d’informations des sportifs (82 %) sur les conduites dopantes. Les méfaits des conduites dopantes les plus cités par les sportifs étaient les troubles cardiaques, la baisse de rendement physique à long terme, les troubles psychiques, l’insomnie et les maladies rénales. Onze footballeurs sur 34 (32 %) ont été capables de citer un méfait des conduites dopantes, six (18 %) croient que les conduites dopantes sont bénéfiques. Les cyclistes ont été les plus nombreux à ignorer les effets néfastes des conduites dopantes (15 sur 16) et à leur reconnaître des effets bénéfiques (12 sur 16). Ils étaient les plus nombreux à adopter des conduites dopantes. Quatre athlètes (31 %) croient que les conduites dopantes ont des effets bénéfiques contre sept (54 %) qui ont pu en citer des effets néfastes. La tentation d’utiliser des produits dopants est une réalité chez les sportifs enquêtés. Les encadrements techniques ont condamné les conduites dopantes. Les produits utilisés étaient des produits pharmaceutiques et des plantes locales.ConclusionCes constats soulignent la nécessité de conduire des actions de prévention des conduites dopantes au Burkina Faso, avant qu’elles n’évoluent vers le dopage.

SummaryObjectiveThis study examined knowledge, attitudes and practices of doping among sportsmen and women in Burkina Faso.MethodsIt was a descriptive pilot study which concerned professional footballers, athletes, cyclists, and their staffs. The data were collected by using self-administered questionnaires.ResultsOverall, 75% of the solicited sportsmen and women agreed to participate (n = 63). The mean age of the footballers, the cyclists and the athletes were respectively 24, 26, and 20 years. The mean seniority in practice professional sport was 3 years among the footballers, 4.5 years among the cyclists, and 3.5 years among the athletes. The mass media would be the principal source of information of the sportsmen and women (82%) about doping. The most harmful effects of the doping known by the sportsmen were cardiac disorders, decrease of the physical performances in the long run, psychic disorders, insomnia and renal diseases. Eleven footballers out of 34 (32%) were able to quote harmful effects of doping, six (18%) thought that doping has beneficial effects. A lot of cyclists ignored the harmful effects of the doping (15 out of 16) and declared that it has beneficial effects (12 out of 16). They were most affected by the doping. Four athletes (31%) thought that doping has beneficial effects against seven (54%) who could quote harmful effects of doping. Doping temptation was evident among sportsmen and women. Pharmaceutical products and local plants were used as doping products.ConclusionEvidence from the data suggests an urgent need for measures to rescue the situation before doping becomes an institutionalized practice in Burkina Faso.

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