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4104796 Annales françaises d'Oto-rhino-laryngologie et de Pathologie Cervico-faciale 2016 5 Pages PDF
Abstract

RésuméButsRésultats du dépistage néonatal de la surdité d’une cohorte d’enfants nés en Île-de-France, dans le cadre du programme national mis en place par la Caisse nationale d’assurance maladie.Patients et méthodesÉtude prospective de 2005 à 2011 des enfants dépistés en maternité par potentiels évoqués auditifs automatisés à 35 dB. Séquence test-retest en cas de positivité du test. L’enfant est alors vu au centre de diagnostic si le retest est positif sur une ou deux oreilles.RésultatsL’étude a porté sur 27 885 naissances, avec 96 % des nouveau-nés testés. Dans 0,84 % des cas le retest était positif. Un diagnostic de surdité bilatérale a été posé chez 0,63 ‰ des nourrissons. Parmi eux, 59 % avaient un ou des facteurs de risque. Parmi les enfants, 25 % ont normalisé leur audition à l’issue du suivi. Parmi les enfants sourds : 59 % présentaient une surdité moyenne, 12 % une surdité sévère, 29 % une surdité profonde. L’âge à l’appareillage allait de 11,4 mois pour les surdités moyennes à 4 mois pour les surdités profondes. Pour les enfants ayant bénéficié d’un implant cochléaire, l’âge moyen à l’implantation était de 14 mois.ConclusionLe dépistage néonatal de la surdité est désormais une volonté politique. Ce dépistage est efficace en termes d’exhaustivité, d’âge au diagnostic et de prise en charge précoce. Pour la prise en charge des surdités moyennes, il faut rester prudent. Si l’enfant a une otite séreuse associée à une surdité moyenne, il faut proposer une pose d’aérateurs trans-tympaniques dès 6 mois afin de préciser les seuils auditifs. Un appareillage sera alors envisagé vers l’âge de 9 mois en l’absence d’amélioration auditive.

Keywords
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Health Sciences Medicine and Dentistry Otorhinolaryngology and Facial Plastic Surgery
Authors
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