Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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4105328 | Annales françaises d'Oto-rhino-laryngologie et de Pathologie Cervico-faciale | 2013 | 4 Pages |
RésuméIntroductionLe lymphome nasal T/NK est une entité clinicopathologique rare mais bien connue. Depuis des progrès en anatomopathologie et l’arrivée de l’immuno-histochimie en pratique courante, le diagnostic de lymphome nasal T/NK (NK désignant les lymphocytes « natural killer ») a pu être reconnu par l’OMS en 2001. Son principal diagnostic différentiel est la maladie de Wegener. Le traitement repose sur la radiothérapie et la chimiothérapie. Le pronostic est mauvais ; l’évolution est variable et la progression parfois rapide.Présentation du casLes auteurs rapportent l’observation d’un patient âgé de 54 ans sans antécédent pathologique connu, qui présente une obstruction nasale bilatérale avec rhinorrhée purulente. Le diagnostic n’a pu être posé qu’après étude immuno-histochimique des biopsies. La tumeur a été classée stade IE selon la classification d’Ann Arbor. Le patient a été traité par une chimiothérapie type CHOP suivie d’une radiothérapie. Le malade est en rémission complète avec un recul de huit mois.Discussion/ConclusionLes lymphomes T/NK des cavités nasosinusiennes sont rares. Le diagnostic repose essentiellement sur les caractéristiques immunophénotypiques et moléculaires. Ces lymphomes sont agressifs et nécessitent une prise en charge multidisciplinaire. Leur pronostic est généralement mauvais.