Article ID Journal Published Year Pages File Type
4128272 Annales de Pathologie 2012 9 Pages PDF
Abstract
Les papillomavirus humains (HPV), virus à ADN double brin, sont à l'origine de nombreuses pathologies cutanéomuqueuses, bénignes ou malignes, allant des plus communes telles que les verrues vulgaires à des néoplasies touchant les voies aérodigestives supérieures et la sphère anogénitale. Le diagnostic de l'infection à HPV repose essentiellement sur la détection du génome viral par biologie moléculaire compte tenu du caractère difficilement cultivable en routine de ces virus. La tendance actuelle de la part des sociétés scientifiques est d'améliorer la sensibilité du dépistage avec de nouvelles méthodes et de proposer de nouveaux algorithmes de décision diagnostique et thérapeutique. Le développement du recueil cytologique en phase liquide permet d'associer plus facilement, à partir d'un même échantillon, le diagnostic cytologique et les tests de biologie moléculaire. Il existe deux grands types de techniques utilisables sur les prélèvements cervico-utérins : des techniques d'hybridation en phase liquide et des techniques d'amplification génique ou Polymerase Chain Reaction (PCR). Des techniques de génotypage ont également été développées : elles reposent sur une technique d'amplification suivie d'une hybridation avec des sondes spécifiques de type. En complément du dépistage et du génotypage, des techniques permettent la détection quantitative de l'ADN viral d'un type donné d'HPV et ainsi de suivre l'évolution de la charge virale au cours du temps. Une autre approche repose sur la détection des ARN messagers (ARNm) des protéines oncogènes E6 et E7 qui sembleraient constituer un marqueur pertinent pour identifier et surveiller les femmes présentant un risque d'évolution vers une lésion précancéreuse ou un cancer du col.
Related Topics
Health Sciences Medicine and Dentistry Pathology and Medical Technology
Authors
, ,