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4135904 Pathologie Biologie 2014 9 Pages PDF
Abstract

This review aims to discuss how endogenous and exogenous testosterone exposures in men and estrogens/progesterone exposures in women interact with sleep regulation. In young men, testosterone secretion peaks during sleep and is linked to sleep architecture. Animal and human studies support the notion that sleep loss suppresses testosterone secretion. Testosterone levels decline slowly throughout the aging process, but relatively few studies investigate its impact on age-related sleep modifications. Results suggest that poorer sleep quality is associated with lower testosterone concentrations and that sleep loss may have a more prominent effect on testosterone levels in older individuals. In women, sex steroid levels are characterized by a marked monthly cycle and reproductive milestones such as pregnancy and menopause. Animal models indicate that estrogens and progesterone influence sleep. Most studies do not show any clear effects of the menstrual cycle on sleep, but sample sizes are too low, and research designs often inhibit definitive conclusions. The effects of hormonal contraceptives on sleep are currently unknown. Pregnancy and the postpartum period are associated with increased sleep disturbances, but their relation to the hormonal milieu still needs to be determined. Finally, studies suggest that menopausal transition and the hormonal changes associated with it are linked to lower subjective sleep quality, but results concerning objective sleep measures are less conclusive. More research is necessary to unravel the effects of vasomotor symptoms on sleep. Hormone therapy seems to induce positive effects on sleep, but key concerns are still unresolved, including the long-term effects and efficacy of different hormonal regimens.

RésuméL’objectif de cette revue est d’évaluer les effets de l’exposition exogène et endogène à la testostérone chez l’homme et aux estrogènes et à la progestérone chez la femme sur le sommeil. Les niveaux de testostérone sont maximaux lors du sommeil et la privation de sommeil supprime la testostérone. Peu d’études ont évalué les effets de la diminution de la testostérone avec l’âge sur les modifications de sommeil associées au vieillissement. Lors du vieillissement, les niveaux plus bas de testostérone seraient associés à une qualité moindre de sommeil et les effets de la privation de sommeil sur la testostérone seraient plus prononcés. Chez les femmes, les niveaux d’hormones sexuelles fluctuent lors du cycle menstruel et des étapes de la vie reproductive. Les modèles animaux indiquent que les estrogènes et la progestérone influencent le sommeil. La plupart des études ne montrent pas d’effet marqué du cycle menstruel sur le sommeil mais souvent avec un échantillon très petit ou un design expérimental non optimal. La grossesse et la période postpartum sont associées à des difficultés de sommeil mais leurs liens avec le milieu hormonal reste à déterminer. Finalement, la transition vers la ménopause s’accompagne d’une diminution de la qualité subjective du sommeil mais les études sur les variables objectives restent non concluantes. Le rôle des symptômes vasomoteurs dans la détérioration du sommeil lors de la ménopause devra également être déterminé. L’hormonothérapie semble améliorer le sommeil mais des questions cruciales restent à éclaircir, notamment les effets à long terme et l’efficacité des types offerts.

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