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4136500 Pathologie Biologie 2010 5 Pages PDF
Abstract

RésuméObjectifsÉvaluer le risque microbiologique (RM) hydrique associé à Stenotrophomonas maltophilia (Smalto) et/ou Pseudomonas aeruginosas (Psa) et les implications économiques prévisibles en termes de prévention.Matériel et méthodeCent vingt-deux paires de prélèvements d’eau froide de premier jet et d’écouvillons ont été réalisés de mars à juin 2008, dans des services randomisés, au CHU d’Amiens. Les cultures ont été réalisées, 48 heures à 30 °C, sur Stenotrophomonas maltophiliaselective medium with coloured indicator (SM2i) pour Smalto, cétrimide pour Psa et la gélose Mueller Hinton, le milieu de référence. Les données, analysées sur Épi-Info 6.04dFr, ont été comparées par Khi2 ; jugé significatif à p < 0,05.RésultatsPsa et Smalto étaient isolés respectivement dans 26,2 % et 14,8 % d’eau, puis 21,3 % et 10,7 % d’écouvillons. Ils étaient associés dans 11,5 % d’eau et 5 % d’écouvillons. Psa était seul dans 13,1 % d’eau et 7,4 % d’écouvillons et Smalto dans 6,6 % d’eau et 2,5 % d’écouvillons. Psa et Smalto étaient isolés à la fois dans 14,8 % d’eau et 8,2 % des écouvillons correspondants. Ainsi, 35,2 % et 17,2 % des points d’eau étaient contaminés par Psa et Smalto respectivement. Le RM hydrique associé à Psa apparaît deux fois plus élevé que celui associé à Smalto, p < 0,001. Ces RM ne semblent pas varier selon le secteur de soins et invite à plus de vigilance pour leur maîtrise.ConclusionSM2i et cétrimide ont facilité la mise en évidence spécifique de Smalto et Psa. Psa était deux fois plus fréquent dans l’eau froide que Smalto. Prélever à la fois l’eau et un écouvillon n’augmente pas significativement la sensibilité de l’évaluation du RM hydrique associé à ces germes. Le RM associé à Smalto doit être plus précisément étudié.

BackgroundPseudomonas aeruginosa (Psa) and Stenotrophomonas maltophilia (Smalto) are major opportunistic waterborne pathogens causing hospital-acquired infections. This study aimed to assess the biocontamination level of cold water used in Amiens’ university hospital wards, from March to June 2008.MethodsWe cultivated 122 pairs of cold water first jet and taps cotton-swabs on Cetrimide agar for Psa, on Stenotrophomonas maltophilia selective medium with coloured indicator (SM2i) for Smalto, on Mueller Hinton agar used as isolation medium reference for both, 48 h at 30 °C. Data analysed with Épi-Info 6.04dFr were compared with chi2 test, significant at p < .05.ResultsPsa and Smalto were isolated in 26.2 and 14.8% of water samples and in 21.3 and 10.7% of swab samples respectively. They were associated in 11.5% of water samples and 5% of swab samples. Psa was alone in 13.1% of water samples and 7.4% of swab samples whereas Smalto was found in 6.6% of water and 2.5% of swabs. Psa and Smalto were isolated from 14.8% of water samples and 8.2% of swab samples of the same tap. Finally, respectively 35.2 and 17.2% of the cold water taps were biocontaminated by Psa and Smalto. In fact, microbiologic water taps contamination risk was two-fold higher for Psa than for Smalto, p < .001, without variation between wards.ConclusionSm2i and Cetrimide are suited and efficient medium respectively for Smalto and Psa isolation. Cold-water samples are sufficient for waterborne pathogens biocontamination risk appraisal. Our results urged healthcare workers on efficient water fittings microbiologic risk control to prevent healthcare associated waterborne infections, notably due to Psa and Smalto.

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