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4136703 Pathologie Biologie 2008 12 Pages PDF
Abstract

RésuméLe taux d’échec du développement embryonnaire est très important dans notre espèce avec une cause majoritairement chromosomique. Avec le développement des techniques de cytogénétique moléculaire et des techniques d’assistance médicale à la procréation, il est devenu possible d’identifier les anomalies chromosomiques dans les ovocytes humains et les spermatozoïdes. Au niveau ovocytaire, cela a permis de mettre en évidence de nombreuses anomalies chromosomiques et de montrer que la séparation prématurée des chromatides-sœurs était le principal mécanisme à l’origine des aneuploïdies. Différentes populations de patientes définies comme à haut risque d’aneuploïdies ont été identifiés comme les femmes de plus de 35 ou 38 ans, les femmes en échec d’implantation, les femmes ayant des fausses couches ou des aneuploïdies à répétition. L’étude du premier globule polaire a confirmé que la séparation prématurée des chromatides-sœurs était le mécanisme majoritairement impliqué dans les aneuploïdies et que leur survenue était corrélée à l’effet de l’âge maternel. Au niveau spermatique, le développement des techniques d’hybridation in situ a facilité l’étude de la ségrégation des anomalies chromosomiques et permis de donner un pronostic plus précis de leur transmission à l’état déséquilibré. Malgré le consensus observé dans les résultats des études de ségrégation des translocations robertsoniennes et des inversions, des travaux sont encore nécessaires pour pouvoir évaluer le risque de malségrégation dans d’autres types de remaniements chromosomiques. Enfin, pour les patients infertiles à caryotypes normaux, il existe une augmentation du taux d’aneuploïdies spermatiques, très forte pour certaines catégories de patients comme ceux ayant un syndrome de macrocéphalie spermatique homogène.

In man, the incidence of reproductive failures is high and chromosomal abnormalities remains the major cause of pregnancy wastage. The advent of molecular cytogenetic techniques and assisted reproduction technology have brought forth new approaches for the chromosomal analysis of human oocytes and spermatozoa. The oocyte analyses have evidenced the high rate of chromosomal abnormalities in women and identified premature separation of sister chromatid as a major mechanism in aneuploidy occurrence. High frequencies of aneuploidy have been found in various groups of women, such as patients over 35 or 38 years old, patients with recurrent implantation failures or recurrent miscarriages. The polar body analysis has confirmed the major contribution of premature separation of sister chromatids in aneuploidies and the effect of maternal ageing on its occurrence. In spermatozoa, the efficient adaptation of in situ chromosomal detection techniques has facilitated the segregation analysis of chromosomal abnormalities. Despites the consensus observed in sperm studies of robertsonnian translocations and inversions, new data are required for accurate estimates of imbalances in various types of structural rearrangements. For infertile patients with normal karyotypes, there is significant increase in aneuploidy frequencies, which can be extremely elevated in some groups of subjects, such as patients with large headed spermatozoa syndrome.

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