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4145449 Archives de Pédiatrie 2016 8 Pages PDF
Abstract

RésuméIntroductionUn début précoce, dès le cours élémentaire, de la pratique des jeux de non-oxygénation (JNO) a été évoqué mais sa prévalence à cet âge n’est pas connue.ObjectifDéterminer cette prévalence parmi un échantillon d’élèves de classe élémentaire première année (CE1) et deuxième année (CE2).MéthodesVingt-cinq écoles de l’académie de Toulouse ont été tirées au sort en proportion des critères suivants : taille de l’école, localisation rurale/semi-rurale ou urbaine, publique ou privée, appartenance au réseau ECLAIR. Le mode d’enquête a été un questionnaire anonyme prévalidé dans deux écoles non incluses dans l’échantillon et distribué aux élèves par le même investigateur.RésultatsMille cent vingt-cinq questionnaires ont été distribués, 95 % ont été complétés. L’âge moyen (+ déviation standard) des enfants étaient de 8,3 ± 0,7 ans. Quarante pour cent des enfants ont déclaré avoir déjà joué à au moins un JNO. Parmi les pratiquants (n = 401), le sex-ratio était égal à 1,4, 13 % d’entre eux pratiquaient tous les jours ou plusieurs fois par jour. Cette prévalence variait selon les établissements (16 à 75 %) et selon les JNO. Le risque vital associé était connu par 76 % des non-pratiquants et 48 % des pratiquants.ConclusionLa prévalence globale de cette pratique (40 %) était plus élevée comparée à celle connue chez les collégiens et lycéens (7–12 %). Les motivations aux différents âges n’étaient pas les mêmes, les déterminants de leur poursuite du cours élémentaire au lycée nécessitant d’être explorés. Prévention et information des jeunes élèves doivent débuter tôt et se poursuivre tout au long de la scolarité.

SummaryIt is suspected that elementary school age children engage in “the choking game” or other asphyxial practices, but the prevalence is unknown.ObjectiveThis study was conducted to determine the prevalence among 2nd and 3rd graders.MethodsTwenty-five schools in a region in Southeastern France were sampled on the following criteria: school size, rural/urban location, underprivileged neighborhood or not, and private/public school. Second and third grade classes were randomly sampled in each school. Another sample of 25 schools was selected in case a school refused to participate. A self-administered questionnaire, previously validated in two nonsampled schools, was administered in selected classes by the pediatrician leading the project.ResultsA total of 1125 questionnaires were distributed and 95% were completed. The mean (SD) age of children was 8.3 (0.7) years. Forty percent of children reported they had already played choking games. Among all the declared players (n = 401), the male to female ratio was 1.4; 13% of them played this game every day or several times a day (91% were male). This prevalence varied between schools (16–75%) and games and was significantly higher among children schooled in underprivileged neighborhoods. Seventy-six percent of non-players and 48% of players were aware of the potential life-threatening risk.ConclusionsThe mean prevalence in elementary school (40%) appears to be higher compared to middle and high schools (5–10%). Motivation differs in elementary school children compared to older children and teenagers. Prevention of choking games should start at elementary school and determinants leading to the continuation of such practices from elementary school to high school need to be explored.

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