Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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4145986 | Archives de Pédiatrie | 2015 | 8 Pages |
RésuméObjectifsLa prévention de la bronchiolite à virus respiratoire syncytial (VRS) dans les populations à risque (prématurés et nourrissons ayant une cardiopathie congénitale hémodynamiquement significative) est réalisée par immunoprophylaxie passive par pavilizumab, rétrocédé et administré en ville dans notre région par les pédiatres et les médecins généralistes tous les 28 jours pendant la saison épidémique. Nous avons mesuré l’impact d’un suivi personnalisé et d’un accompagnement éducatif des familles des nouveaux-nés prématurés sur l’observance de leur traitement pendant la saison 2012–2013.Matériels et méthodesL’intervention éducative a été réalisée à 3 niveaux : sensibilisation des parents dans le service de néonatologie, conseils et diffusion d’outils pédagogiques lors de la rétrocession des médicaments à la pharmacie hospitalière, et information relayée par les médecins libéraux. L’impact de l’intervention a été mesuré en évaluant l’observance selon 2 critères et par le taux de ré-hospitalisations. Ces données ont été comparées à celles de la cohorte 2011–2012 non suivie.RésultatsL’observance générale du traitement par palivizumab a progressé, avec un respect du nombre total d’injections chez 59,7 % des patients « éduqués », contre 32,9 % pour les « non-éduqués » (p = 0,002). En revanche, le respect du délai entre chaque injection ne s’est pas amélioré. Le nombre de ré-hospitalisations pour bronchiolite à VRS dans les deux groupes n’a pas montré de différence significative, restant faible sur les deux saisons.ConclusionCette étude montre qu’une intervention éducative coordonnée entre médecins et pharmaciens entre l’hôpital et la ville améliore l’observance de populations à risque. Une optimisation de ce suivi par la mise en place d’une plateforme téléphonique est en cours et sera évaluée.
SummaryObjectivesPalivizumab, a humanized monoclonal antibody directed against respiratory syncytial virus (RSV), is the only existent immunoprophylaxis therapy for prevention of serious lower respiratory tract disease caused by RSV in infants (up to 2 years of age), particularly in those who meet high-risk criteria (preterm infants and/or those with bronchopulmonary or congenital heart disease). In our region, the monthly injections are not given at the hospital but by private pediatricians during the epidemic season. We aimed to assess the influence of an educational and personalized support of preterm infants treated with Palivizumab on patient compliance during the last season.MethodsA three-level educational intervention was conducted: the parents were advised in the neonatology units, then at the hospital pharmacy where the treatment was delivered, and finally by their referent pediatrician. We evaluated the impact of this intervention by measuring patient compliance, defined by two criteria, and by measuring the rate of rehospitalization for RSV bronchiolitis. We compared these results to those of the previous season (2011–2012) in which no interventional program was conducted.ResultsCompliance was better in the group of patients followed (2012–2013); 59.7% of them received all the palivizumab doses, while only 32.9% of the infants not followed received all doses. The number of injections given at appropriate intervals remained stable between the two groups and no significant difference was found in the rate of RSV bronchiolitis rehospitalizations.ConclusionThis educational intervention program, coordinated by doctors and pharmacists, is associated with improved treatment compliance in high-risk of RSV bronchiolitis infants. To optimize such a care program, we have planned to set up and then evaluate a call center procedure involving extensive counseling for parents and reminder telephone calls.