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4146562 Archives de Pédiatrie 2013 5 Pages PDF
Abstract

RésuméEntre le XVIIe siècle et le début du XXe siècle, le traitement du paludisme en Occident était la quinine. Dans la première moitié du XXe siècle, la synthèse de la chloroquine suscite l’espoir, rapidement déçu, d’éradiquer ce fléau. La résistance de Plasmodium falciparum à la chloroquine, d’abord en Asie du Sud-est puis en Afrique sub-saharienne, suscite des recherches qui aboutissent à la découverte ou à la redécouverte de l’halofantrine, de la méfloquine, de l’atovaquone-proguanil et des dérivés de l’artémisinine. À l’heure actuelle, il n’existe pas de traitement idéal du paludisme simple d’importation de l’enfant ; chaque équipe doit établir son protocole en fonction des molécules disponibles et de son expérience, sans perdre de vue la nécessité d’un suivi rigoureux à j3 ou j4 et à j28. Le traitement de l’accès grave doit désormais faire appel à l’artésunate intraveineux, plus efficace que la quinine.

Quinine was the main treatment for malaria between 1630 and the beginning of the XXth century. In the 1940s, the synthesis of chloroquine gave rise to the hope of eliminating this plague. Falciparum resistance to chloroquine, first observed in Asia then in sub-Saharan Africa, lead researchers to discover halofantrine, mefloquine, atovaquone-proguanil and artemisinin combined therapies. There is no ideal treatment for uncomplicated imported malaria in children. Medical teams have to develop a protocol according to available drugs and their personal experience, with a special attention to follow-up at days 3–4 and day 28. From now on, severe malaria must be treated with intravenous artesunate, a more effective therapy than quinine.

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Authors
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