Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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4148289 | Archives de Pédiatrie | 2011 | 9 Pages |
RésuméDepuis plusieurs décennies, la recherche expérimentale s’est efforcée d’interpréter la prédisposition biologique du nouveau-né aux convulsions et d’en apprécier les conséquences anatomiques et fonctionnelles. En laboratoire, les crises prolongées ou répétées contrarient le programme du développement cérébral et peuvent rendre compte de la survenue ultérieure d’une susceptibilité à l’épilepsie ou de troubles cognitifs. Si un tel niveau de preuve n’est pas établi en clinique humaine, plusieurs observations suggèrent que les crises néonatales pourraient aussi avoir un effet délétère sur le cerveau immature et générer des séquelles au long terme. Aucun essai thérapeutique cependant n’a apporté la démonstration directe du bénéfice associé au traitement des crises, soulignant la nécessité d’études contrôlées qui intègrent les progrès réalisés dans la surveillance électro-encéphalographique et la pharmacopée des anti-épileptiques.
SummaryFor several decades, experimental studies have sought to explain the biological causes of newborn seizures and to assess the anatomical and functional consequences. Laboratory studies have shown that prolonged or repeated seizures disturb central nervous system development and may predispose to later epilepsy or cognitive deficits. Although these findings have not been clinically demonstrated in humans, several observations suggest that neonatal seizures have a deleterious effect on the immature brain and generate long-term sequelae. No therapeutic trial, however, has directly demonstrated the benefits of treatment, underlining the need for controlled studies that integrate the advances in electroencephalographic monitoring and pharmacology of anticonvulsant drugs.