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4150261 Archives de Pédiatrie 2006 7 Pages PDF
Abstract

RésuméObjectifL'objectif de ce travail non contrôlé était d'évaluer la place de la ventilation non invasive (VNI) en mode « nasal continuous positive airway pressure » (NCPAP) dans la prise en charge des formes sévères de bronchiolites saisonnières.Population et méthodeSur 2 périodes épidémiques successives (2003–2004, 2004–2005), 145 nourrissons admis en réanimation pédiatrique ont été inclus dont 121 ont nécessité en première intention une assistance ventilatoire en mode VNI (n = 53) ou par voie endotrachéale (VI) (n = 68). Les données ont été recueillies de façon prospective.RésultatsLes caractéristiques générales des patients étaient similaires entre les 2 périodes à l'exception de l'âge moyen au moment de l'admission, plus faible dans le groupe VNI (p = 0,003). Le pourcentage d'échec de la VNI, défini par la nécessité d'une intubation trachéale, a été stable sur les 2 périodes (25 %) alors que le pourcentage des enfants ventilés en mode non invasif a doublé. Les facteurs prédictifs identifiés d'échec étaient un score de PRISM à h24 plus élevé (9,2 ± 4,1 vs 5,1 ± 3,2, p = 0,02) et une réduction plus faible de la PaCO2 à H2 de NCPAP (p = 0,003). Quelle que soit l'évolution en VNI, une réduction significative de la fréquence respiratoire (60 ± 16 vs 47,5 ± 13,7 cycles/minute, p < 0,001) et une diminution de la PaCO2 (64,3 ± 13,8 vs 52,6 ± 11,7 mmHg, p = 0,001) ont été observées. Dans le groupe VI, les durées de ventilation et de séjour en réanimation ont été plus longues que dans le groupe VNI (p < 0,002). Le pourcentage de pneumopathies nosocomiales chez les patients en VI (22 %) ne différait pas de celui des patients intubés d'emblée ou après échec de la VNI.ConclusionLa VNI apparaît comme une alternative intéressante à la ventilation invasive chez les nourrissons atteints de bronchiolite sévère.

ObjectiveUsefulness of nasal continuous positive airway pressure (NCPAP) in severe acute bronchiolitis has been checked. The objective of this descriptive study was to evaluate the feasibility, safety and risk factors of NCPAP failure.Population and methodsOne hundred and forty-five infants were hospitalised in our intensive care unit during the 2 last epidemics (2003–2004, 2004–2005). Among them, 121 needed a respiratory support, either invasive ventilation (N = 68) or NCPAP (N = 53).ResultsGeneral characteristics were similar during the 2 periods. Percentage of NCPAP failure, defined by tracheal intubation requirement during the stay in paediatric intensive care unit, was quite similar during the 2 periods (25%), but number of NCPAP increased twofold. Whatever the evolution was in the NCPAP group, we observed a significant decrease in respiratory rate (60 ± 16 vs 47.5 ± 13.7 cycle/min., P < 0.001) and PaCO2 (64.3 ± 13.8 vs 52.6 ± 11.7 mmHg, P = 0.001) during NCPAP. Only PRISM calculated at day 1 and initial reduction of PaCO2 were predictive of NCPAP failure. Percentage of ventilator associated pneumonia was similar (22%) between the invasive ventilation group and infants who where intubated because of failure of NCPAP. Duration of respiratory support and stay were reduced in the NCPAP group (P < 0.002).ConclusionNCPAP appears to be a safe alternative to immediate intubation in infants with severe bronchiolitis.

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Authors
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