Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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4169803 | Journal de Pédiatrie et de Puériculture | 2013 | 5 Pages |
RésuméLes conduites suicidaires chez l’enfant et l’adolescent représentent un problème de santé publique. C’est la deuxième cause de mortalité en France chez les sujets masculins de 15–25 ans après les accidents et troisième cause chez les sujets féminins. Elles restent, chez l’enfant, un phénomène sous-estimé et peu étudié au Maroc.ObjectifÉvaluer les facteurs de risque des tentatives de suicide (TS) chez l’enfant.MéthodologiesÉtude descriptive, rétrospective, chez 43 enfants âgés de moins de 14 ans, hospitalisés au service de pédiatrie du CHU Ibn Rochd, hôpital Abderrahim Harouchi de Casablanca de janvier 2009 à décembre 2011 pour TS.RésultatsLe conflit familial (34,14 %) et l’échec scolaire (24,34 %) étaient les facteurs déclenchant les plus fréquents. La prise médicamenteuse était le moyen le plus utilisé (87,80 %). Dix-sept pour cent des enfants avaient des troubles de comportement. Aucune symptomatologie particulière n’a été trouvée chez nos patients (58,53 %).ConclusionLa prévention reste le seul moyen efficace pour éviter le passage à l’acte suicidaire.
SummaryThe suicidal lines between the child and adolescent represent a public health problem. This is the second cause of mortality in France in male subjects in the 15–25 years after the accidents and third cause in female subjects. Suicide attempts in childhood are rare and infrequently reported excusive in Morocco.ObjectivesThe aim of this study was to evaluate the risk factors of suicide attempts of children.MethodsIt is a retrospective, descriptive study of 43 patients aged less or equal to 14 years of the department of child of Ibn Rochd Hospital Abderrahim Harouchi in Casablanca, who attempted suicide in the period from January 2009 through December 2011.ResultsThe family conflict (34.14%) and the school failure (24.34%) were the factors that trigger the most frequent. The drug intoxication was the most used method in 87.8%. Seventeen percent of the children had a behavioral disorder. No particular symptomatology has been found among our patients (58.53%).ConclusionThe prevention remains the only effective mean to avoid the transition to the suicidal act.