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4183029 L'Encéphale 2007 5 Pages PDF
Abstract
On peut considérer qu'un QI prémorbide de faible niveau est un facteur prédisposant pour le développement de la schizophrénie et d'autres psychoses, et aussi qu'il serait prédictif du résultat à long terme. Nous avons établi l'hypothèse que le QI prémorbide pourrait influencer l'expression des symptômes durant l'épisode index (c'est-à-dire un résultat à court terme). Nous avons évalué 48 schizophrènes et 56 bipolaires durant un épisode index utilisant le test di intelligenza breve (TIB) pour l'estimation prémorbide du QI, et la positive and negative syndrome scale (PANSS). Utilisant une catégorisation selon le degré de QI prémorbide (faible ou élevé QI), l'analyse statistique (one-way ANOVA) a montré que les patients schizophrènes présentent plus de symptômes positifs et « altérations de la pensée » que les bipolaires avec un QI faible ou élevé. Les patients schizophrènes avec un faible QI montraient plus de symptômes cognitifs que les patients bipolaires avec un QI élevé. En outre, nous n'avons pas observé de différences entre schizophrènes avec un QI élevé et bipolaires avec un faible QI. Dans le groupe total des patients étudiés et des patients bipolaires nous avons observé des corrélations significatives entre le TIB et le score cognitif de la PANSS. Dans le groupe des schizophrènes nous n'avons pas observé de corrélations significatives.La catégorisation selon le degré de QI prémorbide (faible ou élevé) nous a permis de relever d'intéressantes informations cliniques sur des patients qui, malgré une sévérité de la symptomatologie similaire (c'est-à-dire, les schizophrènes avec un QI élevé et les bipolaires avec un faible QI), se situent dans différentes catégories diagnostiques.
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Health Sciences Medicine and Dentistry Psychiatry and Mental Health
Authors
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