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4220494 Canadian Association of Radiologists Journal 2016 15 Pages PDF
Abstract
Les thérapies par embolisation visant à traiter le carcinome hépatocellulaire englobent l'embolisation seule, la chimio-embolisation transartérielle classique avec émulsion d'éthiodol (cTACE), la chimio-embolisation transartérielle avec billes à élution de médicaments et microsphères de polymère superabsorbant (DEB-TACE) et la radiothérapie interne sélective (SIRT). Quand le traitement fonctionne, il induit une nécrose de coagulation. On observe alors des lésions hypo-atténuées sans contraste ou hypointenses dans la région embolisée à l'examen de tomodensitométrie (TDM) et d'imagerie par résonance magnétique (IRM). En cas de tumeurs résiduelles ou récurrentes, on constate des prises de contraste artérielles avec élimination du produit de contraste à la phase veineuse portale, des caractéristiques propres au carcinome hépatocellulaire, à l'intérieur ou à proximité de la région embolisée. L'intervention produit certaines caractéristiques d'imagerie qui restreignent l'évaluation de la réponse au traitement. L'huile d'éthiode hautement atténuante utilisée pour la chimio-embolisation transartérielle peut en effet obscurcir les tumeurs et limiter la capacité à détecter les tumeurs résiduelles. Il est donc important de réaliser une TDM de suivi sans produit de contraste à la suite d'une cTACE. On remarque aussi une grande prise de contraste à l'intérieur ou à proximité de la région traitée à la suite d'une cTACE, d'une DEB-TACE ou d'une SIRT en raison d'une réaction inflammatoire physiologique. Celle-ci peut donner l'impression qu'il s'agit d'une tumeur résiduelle. Il est donc essentiel de reconnaître ces pièges lorsqu'on évalue la réponse à la thérapie par embolisation.
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Health Sciences Medicine and Dentistry Radiology and Imaging
Authors
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