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4220617 Canadian Association of Radiologists Journal 2011 8 Pages PDF
Abstract

PurposeTo evaluate the utility of chest radiography in demonstrating clinically significant pacemaker complications that required reoperation.MethodsIn this retrospective case-controlled series, we identified 14 consecutive adults who required pacemaker reoperation and who had chest radiographs available for review (6 men, 8 women; mean age, 71 years [range, 43–95 years]). Ten patients had pacemakers implanted at our institution, and 4 were referred for reoperation. Forty-two controls, 3 for each patient, had postoperative chest radiographs and normal device function (25 men, 17 women; mean age 76 years [range, 37–96 years]). All postoperative chest radiographs, including 1-year follow-ups, were blindly reviewed by at least 2 of 4 radiologists for lead perforation and position of right atrial and right ventricular leads. Follow-up radiographs were assessed for lead perforation, lead displacement, and lead fracture. Data were analysed by using the Fisher exact test.ResultsOf the patients, 1.7% (10/581) required reoperation for pacemaker dysfunction (noncapture, oversensing, abnormal atrial and ventricular thresholds, failing impedance), extracardiac stimulation, and lead perforation and/or displacement. There were no lead fractures. Chest radiographs demonstrated pacemaker complications in 57% of patients (8/14) at a median of 2 days (<1–32 days) after implantation and in 5% of the controls (2/42) (P < .0001). None of the abnormalities were noted on the official reports. Among subgroups, chest radiographs were abnormal for the following indications: pacemaker dysfunction in 4 of 7 patients versus 0 of 21 controls (P = .0017), extracardiac stimulation in 1 of 3 patients vs 0 of 9 controls (P = .25), and lead perforation and/or displacement in 3 of 4 patients vs 2 of 12 controls (P = .06).ConclusionsChest radiographs are useful after pacemaker placement and demonstrate the majority of complications that require reoperation. Familiarity with the expected normal position of the leads, appearances of pacemaker complications, and comparison with prior radiographs is crucial in rendering a correct diagnosis that guides patient management.

RésuméObjectifÉvaluer l'utilité de la radiographie pulmonaire pour révéler les complications liées à un stimulateur cardiaque qui sont cliniquement significatives et qui nécessitent une réintervention.MéthodesDans cette étude rétrospective de type cas témoins, nous avons identifié une série de 14 patients adultes consécutifs qui ont nécessité une réintervention après l'implantation d'un stimulateur cardiaque et pour qui des radiographies pulmonaires étaient disponibles (6 hommes, 8 femmes; âge moyen de 71 ans [écart, 43 à 95 ans]). Dix patients avaient subi une intervention d'implantation de stimulateur dans notre établissement, tandis que quatre nous ont été adressés pour une réintervention. Les 42 sujets témoins (soit 3 pour chaque patient) avaient subi des radiographies postopératoires et avaient un stimulateur fonctionnant normalement (25 hommes, 17 femmes; âge moyen de 76 ans [écart, 37 à 96 ans]). Toutes les radiographies pulmonaires postopératoires, incluant celles des suivis à un an, ont été révisées à l'aveugle par au moins deux des quatre radiologistes pour dépister une perforation myocardique par une sonde et vérifier la position des sondes auriculaire et ventriculaire droites. Les radiographies de suivi ont été révisées pour détecter la présence de perforations par une sonde, de déplacements et de ruptures de sondes. Les données ont été analysées en utilisant le test exact de probabilité de Fisher.RésultatsUne réintervention s'est avérée nécessaire en raison d'un dysfonctionnement du stimulateur cardiaque (non-détection, surdétection, seuils auriculaires et ventriculaires anormaux, impédance insuffisante), d'une stimulation extracardiaque, d'une perforation myocardique et (ou) d'un déplacement de sonde chez 1,7 % des patients (10/581). Aucune rupture de sonde n'a été observée. Les radiographies pulmonaires ont permis de détecter des complications liées au stimulateur cardiaque chez 57 % des patients (8/14) dans un délai médian de deux jours après l'implantation (<1 jour à 32 jours), et chez 5 % des sujets témoins (2/42) (P < 0,0001). Aucune des anomalies n'était notée dans les rapports officiels. Quant aux sous-groupes, les radiographies pulmonaires étaient anormales dans les indications suivantes : dans les cas de dysfonctionnement du stimulateur, elles étaient anormales chez 4 patients sur 7, comparativement à 0 sujet témoin sur 21 (P = 0,0017); dans les cas de stimulation extracardiaque, elles étaient anormales pour 1 patient sur 3, comparativement à 0 sujet témoin sur 9 (P = 0,25); dans les cas de perforation myocardique et (ou) de déplacement de sonde, elles étaient anormales chez 3 patients sur 4, comparativement à 2 sujets témoins sur 12 (P = 0,06).ConclusionsLa radiographie pulmonaire est utile après l'implantation d'un stimulateur cardiaque, révélant la majorité des complications qui nécessitent une réintervention. Afin de poser un diagnostic exact qui permet de guider la prise en charge du patient, il est essentiel de bien connaître la position normale attendue des sondes ainsi que l'aspect des complications liées aux stimulateurs cardiaques, et d'établir des comparaisons avec les radiographies antérieures.

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Authors
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