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4235562 Journal de Radiologie 2009 7 Pages PDF
Abstract
Alors que le débat sur la prise en charge optimale du patient coronarien stable semblait être clos au bénéfice des tests fonctionnels non invasifs, celui-ci s'est réactualisé au constat de l'efficacité de l'angioscanner à exclure la présence de sténose coronaire significative. Dans l'immédiat, les indications appropriées du scanner coronaire concernent les patients symptomatiques à probabilité pré-test intermédiaire de maladie coronaire, dont l'ECG de base est modifié (BBG, troubles de repolarisation) rendant caduque la réalisation d'un test d'effort ou incapables de produire un effort soutenu et chez les sujets dont les tests ischémiques effectués sont non interprétables ou litigieux. Une position plus iconoclaste s'attache à positionner le scanner au centre de la prise de décision considérant que les limites pratiques et les insuffisances des tests non invasifs laissent la place à une méthode alternative, soit isolément, soit en tandem avec eux, en reconsidérant la séquence de réalisation de chacune des techniques respectives. Sans remettre en cause le dogme de la détection initiale de la maladie coronaire contemporaine d'une stratification pronostique par les tests fonctionnels, l'irruption dans la prise en charge diagnostique de l'angor d'effort d'un test anatomique peu invasif, conjointement aux limites indiscutables des tests traditionnels, bouscule les algorithmes décisionnels en la matière. Ceci laisse augurer une transformation à moyen terme de la stratégie diagnostique au sein de laquelle on peut anticiper un rôle prédominant pour le scanner.
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Health Sciences Medicine and Dentistry Radiology and Imaging
Authors
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