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4243535 Médecine Nucléaire 2016 13 Pages PDF
Abstract

RésuméObjectifÉvaluer l’apport de l’acquisition tardive en tomographie par émission de positons couplée à la tomodensitométrie (TEP/TDM) au 18F-FDG dans le diagnostic différentiel entre une récidive tumorale et une radionécrose (RN) de métastases cérébrales après radiothérapie.Patients et méthodeTrente-neuf patients traités par irradiation pour des métastases cérébrales et suspects de récidive tumorale ont effectué une TEP/TDM au 18F-FDG double acquisition. Les TEP/TDM au 18F-FDG ont été rétrospectivement relues en insu et recalées à une IRM morphologique. Une hyperfixation du 18F-FDG était recherchée visuellement à 30 min et 4 h après injection intraveineuse du 18F-FDG. Des mesures de SUVmax au sein de la lésion étudiée et au sein d’une région anatomique controlatérale témoin a permis d’effectuer une semi-quantification de la fixation lésionnelle au temps précoce (nSUVP) et au temps tardif (nSUVT), avec calcul d’un indice de rétention (nIR). Les résultats de la TEP/TDM au 18F-FDG ont été comparés aux données du suivi clinique et de l’IRM morphologique, de la spectroscopie (SRM) et à l’histologie. La sensibilité et la spécificité étaient calculées par rapport à un critère composite comprenant les données histologiques, SRM, et du suivi clinique et IRM.RésultatsQuarante-neuf lésions ont été analysées. Neufs lésions ont été explorées par une histologie, concluant à une évolution maligne. Sept d’entre elles étaient positives au temps précoce et 9, soit la totalité, étaient positives au temps tardif. La TEP/TDM au 18F-FDG au temps tardif a permis de diagnostiquer 11 lésions de plus que l’acquisition précoce seule, ce qui correspond à une augmentation de la sensibilité de 57 % à 93 %, sans perte de spécificité (93 %). Les nSUVP, nSUVT et nIR étaient significativement plus élevés pour le groupe récidive tumorale que pour le groupe RN.ConclusionsL’acquisition tardive en TEP/TDM au 18F-FDG est une technique simple permettant d’augmenter très nettement la sensibilité de l’examen pour la détection de récidive tumorale, sans perte de spécificité.

ObjectiveTo assess the contribution of delayed 18F-FDG positron emission tomography–computed tomography (PET/CT) for to the differential diagnosis between brain metastasis relapse and radiation-induced necrosis (RIN).Patients and methodsThirty-nine patients treated with radiotherapy for cerebral metastases and under suspicion of tumor recurrence underwent a dual phase 18F-FDG PET/CT. Images were reviewed randomly, retrospectively, with morphological MRI co-registration. An increased uptake of 18F-FDG was visually sought for 30 min and 4 hours after the 18F-FDG injection. The SUVmax, measured within the assessed lesion and within a contralateral control area, allowed for a lesional uptake semi-quantification, at early time (nSUVp) and delayed time (nSUVt), with a normalized retention index (nIR). Outcome was clinical and morphological MRI follow-up data, MR spectroscopy and histology. The sensitivity and specificity were computed relatively to a composite endpoint including histological, clinical, SRM and MRI follow-up data.ResultsForty-nine lesions were analyzed. Nine lesions were investigated with histology, all concluding to malignancy. Seven were positive at early time and all nine of them were positive at delayed time. Delayed 18F-FDG PET/CT lead to 11 more lesion diagnoses than the early acquisition on its own, which represents an increase in sensitivity from 57% to 93%, without specificity loss (93%). Finally, the nSUVp, nSUVt and nIR were significantly higher in the tumor recurrence group than in the RIN group.ConclusionsThe delayed acquisition is a simple technique, drastically increasing the sensitivity of 18F-FDG PET/CT for detecting tumor relapse, without specificity loss.

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