Article ID Journal Published Year Pages File Type
4243792 Médecine Nucléaire 2012 9 Pages PDF
Abstract

RésuméLa tomoscintigraphie pulmonaire de ventilation et de perfusion, réalisée selon les nouvelles recommandations de l’European Association of Nuclear Medicine (EANM), est un examen de première intention pour la recherche d’embolie pulmonaire. La possibilité d’obtenir des acquisitions tomodensitométriques faible dose dans un même examen sur les caméras hybrides conduit à s’interroger sur l’information supplémentaire que peut apporter le scanner X. Le but de cette étude est de comparer les informations diagnostiques apportées par la tomoscintigraphie pulmonaire de ventilation et de perfusion, seule et associée à un scanner thoracique faible dose. Chaque analyse est réalisée par deux lecteurs : l’un est plus expérimenté (assistant, A) et l’autre moins (interne, I).RésultatsLa tomoscintigraphie pulmonaire de ventilation et de perfusion couplée au scanner faible dose : (1) n’entraîne que très rarement des modifications diagnostiques majeures comme la présence ou non d’embolie pulmonaire (2 % pour A et 6 % pour I) ; (2) apporte principalement des informations diagnostiques complémentaires dans 69 % des cas pour A et 79 % des cas pour I (site des segments atteints, anomalies pleuroparenchymateuses non emboliques…) et (3) est associée à une concordance de 87 % entre les deux lecteurs pour ce qui concerne le diagnostic final d’embolie pulmonaire (de 84 % pour la tomoscintigraphie sans tomodensitométrie (TDM)). Soixante-dix-neuf pour cent des discordances étaient associées à une faible qualité des images de ventilation.ConclusionLorsqu’elle est ajoutée aux images tomographiques de perfusion et de ventilation pulmonaire, la TDM thoracique faible dose apporte très souvent des informations diagnostiques supplémentaires, sans nuire à la reproductibilité inter-observateur de l’examen, mais ces informations sont le plus souvent mineures sans remettre en cause le diagnostic principal (embolie pulmonaire ou non).

Ventilation and perfusion (V/Q) lung SPECT, performed according to the new recommendations of European Association of Nuclear Medicine (EANM), is a first-line examination for the detection of acute pulmonary embolism. Since low-dose CT scan acquisitions may be recorded during the same examination on hybrid cameras, the corresponding additional information should be assessed. The aim of this study is to compare the diagnostic information provided by lung V/Q SPECT, alone and combined with a low-dose CT scan. Each analysis is performed by two readers; one is more experienced (assistant, A) and one less (interne, I).ResultsThe addition of low-dose CT Scan to lung V/Q SPECT: (1) seldom changes the main diagnostic answer in example the presence or absence of pulmonary embolism (2% for A and 6% for I); (2) frequently gives more minor additional informations, 69% for A and 79% for I (localisation of the involved segments, non embolic pleuroparenchymal abnormalities…) and (3) is associated with a concordance of 87% between the two readers with regard to the final diagnosis of pulmonary embolism (84% for SPECT without CT scan). Seventy-nine percent of these discordances were associated with a low quality of ventilation images.ConclusionWhen added to V/Q lung SPECT, low-dose CT scan commonly provides an additional diagnostic information, without affecting interobserver reproducibility, but this information is generally minor without impact on the diagnosis of pulmonary embolism.

Related Topics
Health Sciences Medicine and Dentistry Radiology and Imaging
Authors
, , , ,