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4267899 Annales d'Urologie 2006 4 Pages PDF
Abstract

RésuméPenser que l'on fait bien ce que l'on fait souvent peut conduire les autorités de santé à imposer des quotas dans le cadre d'une éventuelle accréditation. Il n'existe toutefois que fort peu de données dans la littérature médicale pour conforter cette attitude en urologie. Au contraire, des études bien conduites montrent que les gros volumes d'activité ne mettent pas les patients à l'abri des complications. De plus, le calcul des probabilités s'applique à l'activité chirurgicale, comme à toutes les activités en matière de santé, et une étude statistique sérieuse explorant l'intervalle de confiance apparaît nécessaire avant d'accepter l'idée qu'un individu urologue est "déviant" par rapport à la norme, ou à la moyenne de ses collègues. Cela ne pourra se faire, pour les interventions urologiques majeures, qu'après une longue période d'observation, dépassant parfois une décennie.

“Often done, better done” is a popular saying that may lead health authorities to use the volume of surgical activity to assess surgical quality, including eventually this criteria in their certification manual. Very few data indeed support this idea in Urology. On the other hand, well-conducted studies clearly show that high volume activity does not always avoid surgical complications. Moreover, fair statistics should be applied to urologists, with proper calculation of confidence intervals, before scrutinizing reasons why they may appear “to differ” from the assigned goal or their colleagues' average. This, for major urologic operations, can only be done after a prolonged observation period, sometimes reaching over a decade.

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