Analysis of the ‘Biarez–Favre’ and ‘Burland’ models for the compressibility of remoulded clays

This study aims at comparing the prediction by the Biarez and Favre model as well as by the more recent Burland one, established for reconstituted normally consolidated clays submitted to oedometric loading. The former, proposed in the 1970s, uses the liquidity index IL, and while the latter introduces a parameter, Iv, which is a normalised void index based on two characteristic void ratios (e100* and e1000*) corresponding to the oedometric curve of σ′v=100 kPaσ′v=100 kPa and σ′v=1000 kPaσ′v=1000 kPa. The aim of these models is to predict the compressibility parameters based on the identification of parameters represented by the Atterberg limits (wL, wP, Ip) as well as of other physical parameters such as the void ratio e or the natural water content wnat, taking into account the effective overburden pressure σ′vσ′v. These models, which represent the intrinsic properties of clays under compression, are compared with two experimental curves, the first one representing remoulded and reconstituted clay, and the other one a deepwater clay sediment taken from the Gulf of Guinea at a depth of 700 m.

RésuméOn se propose, dans cette étude, de comparer le fonctionnement de deux modèles établis pour les argiles reconstituées, normalement consolidées, soumises à un changement œdométrique. Le modèle de Biarez et Favre, assez ancien, qui utilise l’indice de liquidité IL, et le modèle de Burland, un peu plus récent, qui introduit Iv, un indice des vides normalisé, basé sur deux valeurs caractéristiques de l’indice des vides e100* et e1000*, à σ′v=100 kPaσ′v=100 kPa et σ′v=1000 kPaσ′v=1000 kPa de la courbe de chargement œdométrique. Le principe de ces modèles est de prédire les paramètres de compression à partir des paramètres d’identification, représentés par les limites d’Atterberg (wL, wP, Ip), et des paramètres physiques ou d’état, comme e ou wnat, en tenant compte de la contrainte en place σ′vσ′v. Ces modèles, qui représentent les propriétés intrinsèques à la compression, sont confrontés aux résultats expérimentaux de deux argiles, l’une remaniée et reconstituée au laboratoire et l’autre naturelle provenant de sédiments marins du golfe de Guinée, par 700 m de profondeur.