Article ID Journal Published Year Pages File Type
4745470 Annales de Paléontologie 2007 14 Pages PDF
Abstract

A traditional, widely cited hypothesis for over a century posits the origin of the crinoids from blastozoans. The blastozoan hypothesis is contradicted by the discovery of a new crinoid order, the Protocrinoida. Protocrinoids exhibit many traits that are consistent with a basal crinoid phylogenetic position, but inconsistent with a blastozoan ancestry. Protocrinoids are among the oldest crinoids and are therefore stratigraphically correctly placed. The blastozoan hypothesis in contrast, relies on putative homologies between blastozoans and crinoids taken from taxonomically and stratigraphically disparate representatives of both groups; these disparities indicate homoplasy rather than propinquity of descent. Data supporting these ideas are reviewed here. These findings reinforce insightful observations made by Georges Ubaghs decades ago with less data.

RésuméD’après l’hypothèse « traditionnelle », en tout cas la plus couramment admise depuis plus d’un siècle, l’origine des crinoïdes serait à rechercher au sein des blastozoaires. Ce scénario a été récemment remis en cause par la découverte d’un nouvel ordre de crinoïdes, les Protocrinoida. La morphologie particulièrement primitive de ces derniers, suggère qu’ils occupent vraisemblablement une position très basale au sein des crinoïdes. Cette position est en bon accord avec la répartition stratigraphique des protocrinoïdes, qui comptent parmi les crinoïdes les plus anciens connus. Les caractéristiques morphologiques des protocrinoïdes se révèlent, en revanche, incompatibles avec l’hypothèse selon laquelle les crinoïdes dériveraient des blastozoaires. En effet, il apparaît que les homologies présumées entre blastozoaires et crinoïdes ont été identifiées à partir de comparaisons entre des représentants très disparates, à la fois taxonomiquement et stratigraphiquement, de ces deux groupes. Ce scénario semble donc davantage basé sur des homoplasies, que sur de véritables relations de parenté. Les principales données morphologiques venant confirmer cette conclusion sont ici présentées. Elles témoignent également de toute la pertinence des interprétations proposées par Georges Ubaghs, voici plusieurs dizaines d’années, à partir pourtant de beaucoup moins de données.

Related Topics
Physical Sciences and Engineering Earth and Planetary Sciences Palaeontology
Authors
, ,