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4745967 Comptes Rendus Palevol 2011 10 Pages PDF
Abstract

RésuméL’ichnotaxinomie a pour objectif de classer et de nommer avec précision les traces fossiles, c’est-à-dire un ensemble très hétérogène de structures sédimentaires résultant de diverses activités animales. Cette démarche s’impose, car il convient de disposer d’un vocabulaire international pour les études paléoichnologiques qui s’avèrent de plus en plus nécessaires dans les approches sédimentologiques, paléoécologiques et paléoéthologiques. Pour cela, les règles très strictes de la nomenclature binominale (ichnogenre - ichnoespèce), édictées par le code international de nomenclature zoologique ont été retenues. Il s’agit d’une classification et d’une nomenclature de type artificiel, donc d’une parataxinomie, qui se veut d’utilisation aisée, mais difficile à établir. Ce bref travail qui veut rester très général souligne, à travers quelques exemples, les particularités de cette discipline et les principales difficultés auxquelles elle se heurte. Il montre aussi que, pour être efficace, l’ichnotaxinomie demande avant tout de la rigueur et beaucoup de pragmatisme.

Ichnotaxonomy classify and name trace fossils, an heterogeneous set of sedimentary structures resulting from various animal activities. A uniform vocabulary is needed for palaeoichnology, a discipline now currently used for sedimentological, palaeoecological and palaeoethological studies. The rules of binominal nomenclature (ichnogenus–ichnospecies) established by the International Code of Zoological Nomenclature are followed. This artificial approach (parataxonomy) needs to be easy to use, but is rather hard to establish. This brief article deals with general considerations and underlines particularities and difficulties of ichnotaxonomy. It shows that, to be efficient, ichnotaxonomy especially, needs rigour and pragmatism.

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