Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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4746004 | Comptes Rendus Palevol | 2010 | 15 Pages |
This article presents new accelerator mass spectrometry (AMS) radiocarbon dates of cutmarked ungulate remains from one of the uppermost archaeological layers (f) at the Grotte de Saint-Marcel, Ardèche, France. This site is situated in a key location regarding population dispersal and potential interaction between Neanderthals and modern humans, as it lies at the crossroads of two main routes of passage. Attributing the upper sequence of this site to a precise chronological period within the Mousterian was difficult until now. Previous conventional 14C analyses done on bulk samples over twenty years ago were considered too young (23,000–30,000 BP). Our new AMS radiocarbon results give two statistically identical dates of 37,850 ± 550 BP and 37,850 ± 600 BP, thus confirming the Late Mousterian attribution of the upper levels of this site. A third date overlaps them at two standard deviations. These are among the very few chronometric dates available for the Mousterian (especially its late phases) in Mediterranean France. The Late Mousterian of this zone, a key region in recent debates about late Neanderthal behaviour, is discussed in light of these results.
RésuméCet article présente de nouvelles datations radiocarbone par spéctrométrie de masse par accélérateur (SMA) effectuées sur des ossements présentant des stries de découpe provenant du niveau f (ensemble supérieur) de la grotte de Saint-Marcel (Ardèche, France). Ce site est localisé à un endroit clé – carrefour géographique – pour aborder les mouvements de population et les relations éventuelles entre Néanderthal et Homo sapiens. L’âge précis de la séquence supérieure de ce site moustérien n’est pas connu. Des datations effectuées par 14C (méthode conventionnelle) il y a une vingtaine d’années sur des échantillons d’os et de charbons de bois provenant des couches e et g ont été considérées comme trop jeunes (23 000 à 30 000 BP). Nos datations radiocarbone par SMA donnent deux dates identiques de 37 850 ± 550 BP et 37 850 ± 600 BP, confirmant ainsi l’attribution de la partie supérieure de la séquence à un Moustérien final. Une troisième date les recouvre à deux écarts-types. Celles-ci sont parmi les très rares datations radiométriques du Moustérien (surtout de ses phases terminales) de la France méditerranéenne. Le Moustérien final de cette région et de fait le débat sur les comportements des derniers Néandertaliens sont ainsi discutés à la lumière de ces nouveaux résultats.