Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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4746531 | Comptes Rendus Palevol | 2009 | 8 Pages |
To this day, the only sturgeon to be listed on the French vertebrate inventory is the European sturgeon (Acipenser sturio Linnaeus, 1758). The recent study of sturgeon remains on various French archaeological sites shows the presence of another species: the Atlantic sturgeon (A. oxyrinchus Mitchill 1815). This species already existed in the French Atlantic region at the end of the Neolithic Age 5000 years ago and was still to be found 3000 years later. Thus the A. oxyrinchus determined in several Baltic medieval sites are neither the only nor the first sturgeons to have inhabited European waters. Sturgeon restoration projects in European rivers necessitate a precise determination of the native species. In the case of relict or extinct species, the bone remains found on archaeological sites represent the most reliable source of information. This discovery will also be the starting point of palaeogenetical research (mitochondrial and cellular aDNA) and will give information about the genetic diversity of these threatened or recently extinct populations.
RésuméÀ ce jour, le seul esturgeon retenu sur la liste des Vertébrés de France est l’esturgeon européen (Acipenser sturio Linnaeus, 1758). L’étude récente de restes d’esturgeons de plusieurs sites archéologiques français révèle la présence d’une autre espèce, l’esturgeon atlantique (A. oxyrinchus Mitchill 1815). Cette espèce se trouvait déjà dans la zone atlantique française à la fin du Néolithique, il y a 5000 ans, et y était encore 3000 ans plus tard. Ainsi, les A. oxyrinchus déterminés dans plusieurs sites médiévaux baltes ne sont ni les seuls, ni les premiers, à avoir vécu dans les eaux européennes. Les programmes de réintroduction des esturgeons dans les fleuves européens nécessitent une détermination précise de l’espèce d’origine. Dans le cas d’espèces relictes ou disparues, les restes osseux des sites archéologiques représentent la source d’information la plus fiable. Cette découverte sera également le point de départ de recherches paléogénétiques (ADNa mitochondrial et cellulaire), qui apporteront des informations sur la diversité génétique de ces populations menacées ou récemment éteintes.