| Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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| 4751466 | Revue de Micropaléontologie | 2009 | 22 Pages |
Thirteen different orthophragminid taxa could be separated typologically from a single sample collected by C.W. Drooger from the late Ypresian of Horsarrieu, marnière Sourbet (SW France). Drooger doubted the existence of many co-occurring evolutionary lineages of larger foraminifera in the Eocene suggesting that this may be an artifact of the typological species concept widely used by the Paleogene larger foraminiferal experts. It is shown here that typologically determined taxa can be separated as well with the morphometric method, recommended by Drooger. This proves also the validity of the concept of simultaneous evolutionary lineages. It has been found that the typological method is preferable when separating different taxa in single samples, but in some cases, the independence of quantitatively close populations can only be proved biometrically. At the same time, the morphometric method is more advantageous in characterizing the evolution within particular evolutionary lineages because it gives much more reliable stratigraphical results. The 13 orthophragminid taxa from Horsarrieu are systematically described. A new species, Orbitoclypeus droogeri nov. sp., and two new chronosubspecies, O. furcatus palaeofurcatus and Asterocyclina stella praestella are introduced.
RésuméTreize taxons d’Orthophragmines ont été identifiés selon leur typologie sur un seul échantillon prélevé par C.W. Drooger dans la marnière Sourbet située à Horsarrieu (Sud-Ouest de la France) et daté de l’Yprésien supérieur. Drooger met en doute la coexistence d’un grand nombre de lignées évolutives de grands foraminifères du Paléogène, pensant à un artéfact lié au concept d’espèces typologiques largement appliqué par les experts des grands foraminifères de l’Éocène. Dans cet article, il est démontré que des taxons déterminés selon leur typologie pouvaient également être séparés par leur morphométrie, méthode recommandée par C.W. Drooger. Cela confirme la coexistence de différentes lignées évolutives. Il apparaît qu’une séparation typologique des différents taxons d’échantillons isolés est préférable, mais que dans certains cas, l’indépendance de populations quantitativement proches peut être prouvée uniquement par la biométrie. Par ailleurs, la morphométrie est plus adaptée à la caractérisation de l’évolution au sein de lignées particulières, car elle permet un meilleur contrôle des résultats stratigraphiques. Les 13 taxons d’Orthophragmines sont systématiquement décrits. Une nouvelle espèce, Orbitoclypeus droogeri nov. sp., et deux nouvelles sous-espèces chronologiques, O. furcatus palaeofurcatus et Asterocyclina stella praestella sont introduites.
