Revised radiolarian zonation of the Upper Cretaceous Izumi inter-arc basin (SW Japan)

Ayant pour but la biostratigraphie intégrée à travers la limite Campanien/Maastrichtien, la corrélation directe entre zones à radiolaires et celles à ammonites du groupe d'Izumi fut ré-examinée et révisée, en tenant compte de la calibration géochronologique à l'aide de traces de fission et de la magnétostratigraphie des niveaux marqueurs de cinérites. L'importance d'une telle corrélation directe sur les mêmes coupes entre macro- et micro-fossiles (soit entre du necton relativement littoral et du plancton de mer ouverte) est discutée en relation avec les litho- et bio-faciès du groupe d'Izumi. Des changements paléocéanographiques du Crétacé supérieur, déduits de la faune des radiolaires, représentent un événement marqueur régional de corrélations chrono-stratigraphiques entre le faciès de plateau continental et celui de bassin, pour les séries sédimentaires accumulées sur une marge des moyennes latitudes ouverte vers l'océan paléo-Pacifique nord occidental. La limite Campanien/Maastrichtien proposée se situe entre les zones à Pachydiscus awajiensis et Nostoceras hetonaiense des Ammoniites. Cette limite correspond à la dernière occurrence (LO) des radiolaires Amphipyndax pseudoconulus (= A. enesseffi), Archaeodictyomitra sliteli, Dictyomitra formosa, D. koslovae et Rhopalosyringium magnificum au sommet de la zone à Myllocercion acineton (Campanien sommital), et à la première occurrence (FO) des espèces Clathrocyclas gravis et Dorcadospyris sp. à la base de la zone à C. gravis du Maastrichtien. Nos nouvelles données résoluent partiellement le problème du décalage chronostratigraphique entre les zones à radiolaraires et celles à ammonites, mis en évidence précédemment par Ishida et al. (2010).