Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
---|---|---|---|---|
5654618 | Canadian Journal of Diabetes | 2017 | 11 Pages |
Abstract
Les études d'observation ont rapporté des résultats non concluants concernant la relation entre la consommation d'Åufs (et le cholestérol alimentaire) et le risque de maladies cardiovasculaires (MCV) chez les individus atteints du diabète de type 2, qui ont débouché sur des recommandations contradictoires faites aux patients. Nous avons passé en revue les données scientifiques sur la consommation d'Åufs et les facteurs de risque majeurs de MCV chez les individus atteints ou exposés au risque de diabète de type 2 (prédiabète, insulinorésistance ou syndrome métabolique). Nous avons réalisé une recherche systématique dans les banques de données PubMed, MEDLINE, EMBASE et Web of Science en janvier 2016. Les critères d'inclusion comprenaient les essais cliniques à répartition aléatoire dans lesquels la quantité d'Åufs consommés était manipulée et comparée à un groupe témoin qui avait des régimes sans Åufs ou à faible quantité d'Åufs (<2 Åufs/semaine). Nous avons trouvé 10 articles (6 essais originaux) qui répondaient aux critères d'inclusion. La majorité des études ont montré que la consommation d'Åufs n'influençait pas les facteurs de risque majeurs de MCV. La consommation de 6 à 12 Åufs par semaine n'avait pas de répercussions sur les concentrations plasmatiques du cholestérol total, le cholestérol à lipoprotéines de faible densité, les triglycérides, la glycémie à jeun, l'insuline ou la protéine C réactive dans toutes les études qui rapportaient ces résultats cliniques par rapport aux groupes témoins. Une augmentation du cholestérolà lipoprotéines de haute densité à la suite de la consommation d'Åufs a été observée dans 4 des 6 études. Les résultats des essais cliniques à répartition aléatoire suggèrent que la consommation de 6 à 12 Åufs par semaine, dans le contexte d'un régime alimentaire qui est conforme aux lignes directrices sur la promotion de la santé cardiovasculaire, n'a pas d'effets indésirables sur les facteurs de risque majeurs de MCV chez les individus exposés au risque de développement du diabète ou atteints du diabète de type 2. Cependant, l'hétérogénéité de la conception des études, de la population incluse et des interventions empêche de tirer des conclusions définitives.
Keywords
Related Topics
Health Sciences
Medicine and Dentistry
Endocrinology, Diabetes and Metabolism
Authors
Caroline PhD, RD, Lisa Cristall, Emily Fleming, Erin D. PhD, Maria RD, René L. PhD, Catherine J. PhD, RD,