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5663856 Journal de Radiologie Diagnostique et Interventionnelle 2013 12 Pages PDF
Abstract
L'élastographie du sein est de plus en plus utilisée pour améliorer la caractérisation des lésions du sein. Les études publiées montrent qu'elle permet d'améliorer la spécificité de l'échographie mode B. Deux modes d'élastographie sont disponibles : l'élastographie statique et l'élastographie par onde de cisaillement. L'élastographie statique est obtenue par déformation de la cible obtenue, soit par de petits mouvements de compression de la sonde, soit par la respiration, soit encore par une onde ultrasonore (Acoustic Radiation Force Impulse [ARFI]). L'élastogramme résultant est affiché par une carte couleur, avec parfois un ratio de taille ou d'élasticité de façon semi-quantitative. Le second mode est l'élastographie par onde de cisaillement où deux techniques sont proposées : le mode Shear Wave (SWE) et le mode ARFI. L'élastographie par onde de cisaillement est un mode moins dépendant de l'opérateur que le mode statique et permet une approche quantitative. Une valeur supérieure à 80 kPa (SWE) ou des mesures de vitesse supérieures à 2 m/s (ARFI) sont considérées comme suspectes. Des faux négatifs sont possibles dans les cas de cancers du sein mous (carcinome mucineux, carcinome à stroma inflammatoire…) et des faux positifs peuvent se rencontrer dans les lésions bénignes peu déformables comme les adénofibromes anciens fibreux. En pratique, l'élastographie peut être un outil complémentaire intéressant dans le cas de lésions indéterminées classées Bi-Rads 4a ou Bi-Rads 3, ou les lésions liquidiennes, mais ne peut remplacer la cytoponction ou la biopsie en cas de caractéristiques échographiques franchement suspectes.
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Health Sciences Medicine and Dentistry Health Informatics
Authors
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