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5663918 Journal de Radiologie Diagnostique et Interventionnelle 2012 5 Pages PDF
Abstract
L'objectif de cette mise au point est de répondre à deux questions : l'innocuité de l'injection de chélate de gadolinium lors de l'allaitement ; l'intérêt ou non de réaliser une IRM mammaire chez la femme allaitante si l'on suspecte une tumeur du sein. Les publications anglo-saxonnes récentes sont en faveur d'un maintien de l'allaitement au décours de l'injection de gadolinium. En effet, le passage du produit de contraste dans le lait maternel est infime, et bien inférieur au seuil recommandé en pédiatrie chez le nourrisson. Cependant, la suspension de la lactation dans les 24 heures qui suivent l'injection de chélate de gadolinium reste préconisée en France. La littérature est pauvre en ce qui concerne l'apport de l'IRM durant la lactation, mais l'ensemble des données ébauchent l'idée que l'IRM est contributive, malgré les modifications physiologiques de la glande durant cette période. En effet, toutes les lésions ont été visualisées et classées correctement selon la classification BIRADS de l'ACR1. En revanche, la sémiologie est particulière et à connaître.
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Authors
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