Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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5663919 | Journal de Radiologie Diagnostique et Interventionnelle | 2012 | 14 Pages |
Abstract
Le protocole classique d'IRM mammaire comprend des séquences T2 (anatomie et analyse du signal), des séquences en écho de gradient T1 permettant de repérer les marqueurs placés après biopsie et des séquences dynamiques 3D injectées afin de pouvoir réaliser des reconstructions volumiques et multiplanaires qui sont particulièrement utiles pour permettre une bonne localisation des lésions. Un bon positionnement des patientes est fondamental et passe par l'utilisation de cales en mousse pour les petits seins, l'absence de pli, et la bonne position des mamelons. Ces éléments permettent de limiter les artefacts de mouvement qui altèrent les séquences de soustraction dont la lecture doit donc toujours pouvoir être complétée par une revue des séquences natives. De nouvelles séquences d'imagerie fonctionnelle apparaissent actuellement pour tenter d'augmenter la spécificité de l'IRM qui est l'une de ses principales limites. Parmi celles-ci, la spectroscopie par résonance magnétique paraît être la plus prometteuse en mettant en évidence un pic anormal de choline dans les lésions malignes. Cette signature moléculaire permettrait de connaître précocement (24 h après le début d'un traitement néoadjuvant) la chimiosensibilité d'une tumeur mammaire.
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Authors
I. Thomassin-Naggara, I. Trop, L. Lalonde, J. David, L. Péloquin, J. Chopier,