Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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5663968 | Journal de Radiologie Diagnostique et Interventionnelle | 2012 | 10 Pages |
Abstract
Les tumeurs malignes primitives épithéliales de la verge sont rares et concernent majoritairement les hommes non circoncis, entre la cinquième et la septième décennie. Le gland et le prépuce sont les localisations les plus fréquentes. L'imagerie est réalisée si le clinicien a des doutes sur une extension en profondeur, après une biopsie diagnostique. L'échographie haute résolution et surtout l'IRM recherchent l'envahissement des corps caverneux et spongieux. La lésion est souvent en hyposignal T2 modéré, ce qui permet de la distinguer des corps caverneux en relatif hypersignal. Les premiers relais ganglionnaires sont inguinaux. La présence d'adénopathies est fréquente, mais ne traduit pas forcément un envahissement tumoral, car la surinfection de la lésion volontiers ulcérée est habituelle. Le pronostic des tumeurs T1 N0 est bon, au prix d'une exérèse mutilante. L'extension ganglionnaire est péjorative. Les tumeurs non épithéliales et les métastases sont encore plus rares.
Keywords
Related Topics
Health Sciences
Medicine and Dentistry
Health Informatics
Authors
L. Rocher, L. Glas, G. Cluzel, J. Ifergan, M.F. Bellin,