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5695810 Journal of Obstetrics and Gynaecology Canada 2017 11 Pages PDF
Abstract
RésuméObjectifFournir une mise à jour quant à la définition, à l'épidémiologie, à la présentation clinique, à l'exploration, à la prise en charge et à la prévention des infections récurrentes des voies urinaires chez les femmes.OptionsL'antibioprophylaxie continue, l'antibioprophylaxie postcoïtale et l'autotraitement aigu constituent tous des solutions de rechange efficaces pour la prévention des infections récurrentes des voies urinaires. Les œstrogènes vaginaux et le jus de canneberges peuvent également constituer des solutions de rechange prophylactiques efficaces.RésultatsLes recherches menées dans PubMed et The Cochrane Library en vue d'en tirer des articles publiés en anglais ont permis d'identifier la littérature la plus pertinente. Les résultats ont été restreints aux analyses systématiques, aux essais comparatifs randomisés /essais cliniques comparatifs et aux études observationnelles. Aucune restriction quant à la date n'a été mise en œuvre.ValeursLa présente mise à jour reflète le consensus du sous-comité sur l'urogynécologie de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada. Les recommandations ont été formulées conformément aux critères établis par le Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs (Tableau 1).OptionsLes infections récurrentes des voies urinaires nécessitent une exploration rigoureuse et peuvent être efficacement prises en charge et prévenues. Différentes options prophylactiques peuvent être sélectionnées en fonction des caractéristiques de chacune des patientes.Recommandations1.L'analyse d'urine, la mise en culture d'urine permictionnelle et l'analyse de la sensibilité devraient être menées dès la première présentation des symptômes, et ce, afin de pouvoir bien établir un diagnostic d'infection récurrente des voies urinaires (III-L).2.Les patientes qui présentent une hématurie persistante ou une croissance bactérienne persistante (à part Escherichia coli) devraient subir une cystoscopie et une imagerie des voies urinaires supérieures (III-L).3.Les femmes sexuellement actives qui présentent des infections récurrentes des voies urinaires et qui utilisent un spermicide devraient être incitées à envisager l'utilisation d'une autre forme de contraception (II-2B).4.La prophylaxie de l'infection récurrente des voies urinaires ne devrait pas être mise en œuvre avant qu'une culture négative (menée d'une à deux semaines à la suite du traitement) n'ait confirmé l'éradication de l'infection des voies urinaires (III-L).5.Une antibioprophylaxie quotidienne continue (faisant appel au cotrimoxazole, à la nitrofurantoïne, à la céphalexine, au triméthoprime, au triméthoprime-sulfaméthoxazole, ou à une quinolone) mise en œuvre pendant une période de six à 12 mois devrait être offerte aux femmes qui ont présenté ≥ 2 infections des voies urinaires en 6 mois ou ≥ 3 infections des voies urinaires en 12 mois (I-A).6.Les femmes qui présentent une infection récurrente des voies urinaires associée aux relations sexuelles devraient se voir offrir une prophylaxie postcoïtale à titre de solution de rechange au traitement continu, et ce, afin de minimiser les coûts et les effets indésirables (I-A).7.L'autotraitement aigu devrait être restreint aux patientes respectant les consignes et motivées chez lesquelles des infections récurrentes des voies urinaires ont été clairement documentées (I-B).8.Des œstrogènes vaginaux devraient être offerts aux femmes postménopausées qui connaissent des infections récurrentes des voies urinaires (I-A).9.Les patientes devraient être avisées de l'efficacité des produits de canneberges pour ce qui est de l'atténuation des infections récurrentes des voies urinaires (I-A).10.L'acupuncture peut être envisagée à titre de solution de rechange dans la prévention des infections récurrentes des voies urinaires chez les femmes qui ne réagissent pas à l'antibioprophylaxie ou qui y sont intolérantes (I-B).11.Les probiotiques et les vaccins ne peuvent être offerts à titre de traitement éprouvé contre l'infection récurrente des voies urinaires (II-2C).12.Les femmes enceintes exposées à des risques d'infection récurrente des voies urinaires devraient se voir offrir une prophylaxie continue ou postcoïtale faisant appel à la nitrofurantoïne ou à la céphalexine, sauf au cours des quatre derniers mois de grossesse (II-1B).
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