Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
---|---|---|---|---|
5717332 | Archives de Pédiatrie | 2017 | 8 Pages |
RésuméLe fer est un oligo-élément essentiel qui assure de nombreuses fonctions dans l'organisme. En excès il peut être toxique avec des conséquences néfastes sur la fonction et l'intégrité des tissus. La compréhension des mécanismes moléculaires et cellulaires permettant de maintenir les niveaux de fer à des concentrations physiologiques a considérablement progressé au cours des dernières années, en particulier avec l'identification de l'hormone du fer, l'hepcidine, et de son récepteur, la ferroportine, seul exporteur de fer connu à ce jour. Cette découverte a grandement amélioré notre capacité à diagnostiquer et gérer les troubles du métabolisme du fer et offre de nouvelles perspectives thérapeutiques pour une classe importante de maladies. Le domaine de la biologie du fer est dynamique et en pleine expansion. Cependant, de nombreuses questions restent sans réponse. Avec le développement des techniques à haut débit et des stratégies de « omique » (transcriptomique, protéomique, métabolomique, etc.), nous devrions être capables dans les années à venir d'intégrer de nouveaux schémas régulateurs pour le fer, de lui assigner de nouveaux rôles dans les processus cellulaires normaux mais aussi pathologiques, et de mieux comprendre les interactions existant entre homéostasie du fer intracellulaire et systémique. Ces nouvelles données seront essentielles pour une meilleure manipulation du fer en santé humaine.
Iron is an essential trace element ensuring many functions in the body. However, excess iron can be toxic with deleterious consequences on function and tissue integrity. The understanding of the molecular and cellular mechanisms allowing iron level to be kept at physiological concentration has greatly progressed in recent years, in particular with the identification of the iron-regulatory hormone, hepcidin and its receptor ferroportin, the sole iron exporter known to date. This discovery has improved our ability to diagnose and manage iron disorders and offered new therapeutic perspectives for an important class of human diseases. However many questions remain to be answered. With the development of high-throughput techniques and the “omics” strategies (transcriptomic, proteomic, metabolomic, etc.), we should be able in the coming years to identify new iron regulatory pathways and to assign original roles for iron in normal cellular processes but also in diseases. Ã more complete iron regulatory network should be established with the identification of the crosstalk between intracellular and systemic iron homeostasis.