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5727870 Médecine Nucléaire 2017 9 Pages PDF
Abstract

RésuméBut de l'étudeL'objectif de cette étude était d'évaluer les modalités de réalisation et d'interprétation de la scintigraphie pulmonaire de ventilation-perfusion (V/P) dans les services de médecine nucléaire en France, dans le cadre d'une suspicion d'embolie pulmonaire (EP) aiguë, en particulier concernant la proportion de centres privilégiant une tomographie par émission monophotonique (TEMP) à une scintigraphie planaire.Matériels et méthodesUn questionnaire constitué de questions à choix unique a été créé en ligne et diffusé aux 210 services de médecine nucléaire français répertoriés, en avril et mai 2014. Les thèmes abordés portaient sur le type d'acquisition, les critères d'interprétation des images TEMP et planaires, l'utilisation d'images pseudo-planaires et le choix des radiopharmaceutiques. Deux séries de courriels contenant un lien vers l'enquête ont été envoyées, suivies d'une sollicitation téléphonique. Une seule réponse par service a été prise en compte.RésultatsDeux cent neuf réponses ont été collectées (participation = 99,5 %). La TEMP V/P était utilisée en pratique courante par 67 % des centres français. L'examen de première intention était dans 34 % des cas une TEMP V/P couplée à la tomodensitométrie (TDM), 26 % une TEMP sans TDM et 34 % une scintigraphie planaire V/P. Les critères les plus utilisés pour l'interprétation des TEMP étaient les critères EANM (63 %). Les critères d'interprétation des images planaires étaient plus hétérogènes (EANM : 39 %, pas de critères standardisés : 28 %, PIOPED : 23 %). Un traceur de ventilation technétié était utilisé par 83 % des centres et le 81mKr par les autres (17 %).ConclusionCette enquête montre que la TEMP a remplacé l'acquisition planaire dans la majorité des centres pour le diagnostic d'EP. Il existe une importante variabilité des pratiques tant sur les modalités d'acquisition que sur les critères d'interprétation utilisés (notamment pour les planaires).

AimThe aim of this study was to assess lung scintigraphy practices in France for the diagnosis of acute pulmonary embolism, especially regarding the proportion of centers using single photon emission computed tomography (SPECT) rather than planar ventilation/perfusion (V/Q) imaging.Materials and methodsAn online survey composed of simple multiple-choice questions was distributed to the 210 french nuclear medicine departments in April and May 2014. The survey covered image acquisition, interpretation criteria for SPECT and planar images, and use of pseudoplanar images and radiopharmaceuticals. Departments were initially solicited by 2 sets of e-mails. They were subsequently contacted by phone. A single response per department was consolidated.ResultsTwo hundred nine responses were collected (participation rate: 99.5%). Sixty-seven percent of french centers indicated use of V/Q SPECT in routine practice. The first intention acquisition protocol was SPECT/CT in 34%, SPECT in 26% and V/Q planar in 34%. The most commonly used criteria for SPECT interpretation were those of the EANM (63%). Criteria used for planar interpretation were heterogeneous (EANM criteria, 39%; no standardized criteria, 28%; PIOPED, 23%). Eighty-three percent of centers used 99mTc aerosol and 17% 81mKr.ConclusionThis survey shows that SPECT has largely replaced planar imaging for PE diagnosis with lung scintigraphy. Acquisition protocols and interpretation criteria are inconsistent (especially for planar imaging).

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Authors
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