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5787778 Comptes Rendus Palevol 2017 12 Pages PDF
Abstract

Having arrived 1.8 Ma ago, bison prevailed in the bovid assemblages of the European subcontinent for more than 1.5 Ma. The current geometric morphometric study outlines a framework of ecomorphological differences among several Bison populations of the western Palaearctic, shown by inferences from the tibial and tarsal joint surfaces of their astragalus. Given the principal biomechanical role of this element in the locomotion mechanism, its anatomical features could be linked to diverse functional aspects. In terms of morphological affinity, it is possible to attribute the studied fossil Bison astragalar material to several morphological trends. Shape variation is not explained by size differences and is possibly associated with an open-close habitat gradient, as indicated by the presence of expanded or compressed astragali, respectively. This intragroup spatial and temporal phenotypic diversity among the examined populations could indicate a biogeographic segregation influenced by regional climatic and landscape heterogeneity in the European territory during Pleistocene. Furthermore, a relation to habitat-specific locomotor ecology could be supported, revealing forms with increased cursoriality, operating in open biomes and closed-country dwellers as well.

RésuméApparu il y a 1,8 Ma, le bison a régné dans les assemblages bovins du sous-continent Européen pendant plus de 1,5 Ma. La présente étude morphométrique géométrique propose un cadre de différences écomorphologiques entre plusieurs populations de Bison du Paléarctique occidental, révélées par les inférences des surfaces tibiales et tarsiennes de leur astragale. Compte tenu du rôle biomécanique principal de cet élément dans le mécanisme de locomotion, ses caractéristiques anatomiques pourraient être liées à divers aspects fonctionnels. En termes d'affinité morphologique, il est possible d'attribuer plusieurs tendances aux astragales fossiles des Bisons étudiés. La variation de forme n'est pas expliquée par une différence de taille et pourrait être associée à un gradient d'habitats ouverts à fermés, comme l'indique la présence d'astragales respectivement étirées ou compressées. Cette diversité phénotypique spatiale et temporelle pourrait indiquer une ségrégation biogéographique, influencée par l'hétérogénéité climatique et paysagère régionale, sur le territoire européen pendant le Pléistocène. De plus, une relation avec l'écologie locomotrice propre à l'habitat pourrait être soutenue, révélant des formes ayant une cursorialité accrue, opérant aussi bien dans des biomes ouverts que dans des milieux fermés.

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