Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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5788433 | Revue de Micropaléontologie | 2017 | 8 Pages |
Abstract
Les cryptospores des shales de Hanadir (Darriwilien), examinées par microscopie électronique à transmission (MET), montrent deux types distincts de murs : homogène et lamellaire. Une tétrade récemment décrite de l'assemblage de Hanadir, Cryptotetras erugata Strother, Traverse & Vecoli, et une dyade, Pseudodyadospora sp. cf. P. laevigata Johnson, possèdent le type de mur homogène, qui correspond à celle observée chez les espèces de Tetrahedraletes plus jeunes du Silurien de Laurentia. La structure lamellaire du mur d'une monade de Hanadir est également décrite. Les murs homogènes sont caractéristiques du sporoderme des embryophytes actuelles, qui est dérivé d'un tapetum. Cela implique que ces cryptospores Ordoviciennes se sont développées dans un sporangium uniloculaire, bien que des sporangia fossiles de cet âge ne soient pas connus. Les murs lamellaires apparaissent dans les dyades de cryptospores trouvées chez les cryptophytes du Siluro-Dévonien, mais ce type de mur est aussi commun dans les cryptospores Cambriennes. Par conséquent, les murs lamellaires des spores semblent avoir évolué dans des lignages d'algues (charophytes) bien avant les premières plantes qui possédaient un sporophyte axial vertical. Les tétrades tétraédriques et isométriques, comme Cryptotetras et Tetrahedraheletes, qui dominent l'assemblage de Hanadir, expriment une géométrie qui reflète une cytokinèse simultanée à la sporogénese. Ainsi, les spécimens de Hanadir présentent la première preuve d'une méiose simultanée survenant à l'intérieur d'un sporange qui possédait un tapetum actif.
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Authors
Wilson A. Taylor, Paul K. Strother, Marco Vecoli, Sa'id Al-Hajri,