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6448092 Comptes Rendus Palevol 2016 9 Pages PDF
Abstract
Nous proposons l'hypothèse que, dans les os longs des animaux de grande taille à croissance rapide, des ostéones secondaires puissent se former plus abondamment dans les os plus petits que dans les os plus grands, car ils ont plus à faire dans les interactions entre les taux de croissance d'éléments spécifiques et les taux métaboliques pour le corps tout entier que les facteurs mécaniques et environnementaux. Nous prévoyons que chez de nombreux animaux de grande taille, ayant des modes de croissance rapide et une certaine disparité de taille entre les os longs et d'autres éléments du squelette, les os les plus grands présenteront moins de remaniements secondaires que de plus petits. La raison en est que, tandis que les plus grands os augmentent leurs dimensions trop rapidement pour accommoder plus de remaniements secondaires (jusqu'à ce qu'ils approchent de leur taille définitive), les plus petits os dont la taille n'augmente pas aussi rapidement, doivent gérer le flux des métabolites au travers de leurs éléments et ceci se manifeste dans les remaniements secondaires. Cette hypothèse ne contredit pas ou n'invalide pas d'autres explications, mais en apporte plutôt une supplémentaire qui se focalise plus sur les taux métaboliques et de croissance relatifs aux os de différentes tailles dans un même squelette. En raison du temps que prend la mise en place des remaniements et de leur vitesse de progression qui varient selon l'élément considéré, il est recommandé d'être prudent lorsqu'on utilise ces remaniements secondaires pour en tirer des conclusions sur le stade ontogénétique d'ensemble de l'animal.
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