Influence de la température initiale sur la structure cellulaire de la détonation de mélanges hydrogène/oxygène/azote

RésuméL'étude de la détonation dans des mélanges ΦH2+0,5(O2+βN2) en fonction de la richesse Φ (0,2–2), de la dilution en azote β=N2/O2 (β=0 ; 2 et 3,76), de la température initiale T0 (293 et 473 K) et de la pression initiale P0 (0,2–1,5 bar) montre que :(1)la largeur de la cellule de détonation du mélange non dilué est pratiquement indépendante de la température initiale étudiée, et qu'elle ne varie pas avec la richesse sur le domaine (0,5–1). En conséquence la détonabilité du mélange pauvre à Φ=0,5 est la même que celle du mélange stoechiométrique (Φ=1). La plage de richesse où cet effet est observé se déplace vers les richesses plus élevées avec l'accroissement de la dilution par l'azote ;(2)plus les mélanges sont dilués par l'azote plus ils sont sensibilisés par l'augmentation de la température initiale.Pour citer cet article : C. Matignon et al., C. R. Mecanique 334 (2006).

The detonation study in ΦH2+0.5(O2+βN2) mixtures with respect to the equivalence ratio Φ (0.2–2), the nitrogen dilution β=N2/O2 (β=0; 2 and 3.76), the initial temperature T0 (293 and 473 K) and the initial pressure P0 (0.2–1.5 bar) shows that:(1)the cell size of the detonation of the undiluted mixture is nearly independent of the initial temperature and nearly constant on the range of equivalence ratio 0.5–1. So the detonability of the lean mixture (Φ=0.5) is close to that of the stoichiometric mixture (Φ=1). The range of Φ where this effect is observed moves towards richer mixtures when increasing the nitrogen dilution;(2)the more the mixtures are diluted, the more their sensitivity is increased with the initial temperature.To cite this article: C. Matignon et al., C. R. Mecanique 334 (2006).