Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
---|---|---|---|---|
8471215 | Immuno-analyse & Biologie Spécialisée | 2013 | 6 Pages |
Abstract
Des réactions présumées allergiques à un ou plusieurs médicaments ou substances biologiques (antibiotiques et antipyrétiques, antalgiques et anti-inflammatoires non stéroïdiens, notamment) sont rapportées chez 5 à 12 % des enfants. Les réactions les plus fréquentes sont les éruptions maculopapuleuses et mal étiquetées, et les urticaires et angio-Ådèmes. Les autres réactions, cutanées et respiratoires, et les réactions anaphylactiques graves sont rares, sinon exceptionnelles. Les résultats des études ayant comporté des bilans allergologiques et des examens microbiologiques et/ou sérologiques suggèrent fortement que, sauf pour certains types de réactions (réactions anaphylactiques et immédiates, toxidermies potentiellement sévères) et pour certains médicaments et substances biologiques (latex et curares en particulier), la majorité des réactions rapportées ne résulte pas d'une hypersensibilité médicamenteuse, mais est plutôt la conséquence des maladies infectieuses et/ou inflammatoires ayant motivé la prescription des médicaments accusés. Certaines réactions non immédiates pourraient aussi résulter d'interactions complexes entre les médicaments, le système immunitaire et des « signaux de danger » produits ou induits par les maladies infectieuses et/ou inflammatoires. Le diagnostic est avant tout basé sur une analyse détaillée de l'histoire clinique, sur les tests cutanés, lorsqu'ils sont validés, et sur les tests de provocation/réintroduction, lorsqu'ils sont justifiés. En effet, sauf exception, la valeur diagnostique et/ou prédictive des tests in vitro explorant les réactions d'hypersensibilité immédiate ou non immédiate est faible ou non validée.
Keywords
Related Topics
Life Sciences
Biochemistry, Genetics and Molecular Biology
Cell Biology
Authors
C. Ponvert,