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8471739 Immuno-analyse & Biologie Spécialisée 2008 9 Pages PDF
Abstract
Soixante-dix à 75 % des cancers de l'ovaire ne sont découverts qu'à partir d'un stade tardif (III). Les efforts actuels doivent donc converger vers la réalisation d'un diagnostic plus précoce. Cette maladie n'est pas complètement silencieuse. Un consensus pointe aujourd'hui les symptômes clés dont l'intensité et la fréquence doivent alerter les cliniciens et les patientes. L'influence hormonale semble désormais retenue pour le cancer de l'ovaire. Les deux hypothèses majeures évoquées, « ovulation incessante » et exposition aux gonadotrophines, n'expliquent cependant pas toutes ces données épidémiologiques. La théorie de la surveillance immunitaire des tumeurs, accordant aux lymphocytes un rôle de sentinelle dans la reconnaissance et l'élimination constante des tumeurs, a initié la recherche en immunothérapie antitumorale. Les premiers essais de vaccination par injection directe d'antigènes tumoraux ou de cellules dendritiques « chargées » offrent aujourd'hui de grands espoirs pour les patientes.
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