Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
---|---|---|---|---|
8471791 | Immuno-analyse & Biologie Spécialisée | 2008 | 5 Pages |
Abstract
Le diagnostic des réactions d'hypersensibilité (HS) médicamenteuse repose classiquement sur un bilan allergologique comportant une anamnèse rigoureuse, dont le but est de déterminer la ou les substance(s) susceptible(s) d'être en cause et la nature et la chronologie des réactions, des tests cutanés (TC), lorsqu'ils sont réalisables et validés, et des tests de provocation/réintroduction, lorsqu'ils sont justifiés. Sauf pour les dosages des IgE spécifiques, qui ne sont disponibles que pour certains médicaments et substances biologiques, la place des tests in vitro explorant les réactions d'HS immédiate (HSI, IgE-dépendante) et les réactions d'HS non immédiate, et notamment les réactions d'HS retardée (HSR), aux médicaments reste encore incertaine. En effet, la sensibilité, la spécificité et les valeurs prédictives positive (VPP) et négative (VPN) de ces tests varient considérablement d'une substance à une autre, d'un test à un autre, et pour une même substance et un même test, d'une équipe à une autre. Ces tests pourraient cependant présenter un certain intérêt dans des circonstances particulières comme les réactions évoquant une HS médicamenteuse chez des patients chez lesquels les TC ne peuvent pas être effectués ou sont négatifs, malgré une histoire clinique évocatrice. Ils pourraient aussi limiter les indications des tests de provocation/réintroduction, potentiellement dangereux, dans les réactions à des médicaments pour lesquels les TC ne sont pas fiables, et dans les réactions liées à une HS non allergique (non spécifique, anciennement appelée « intolérance ») comme, par exemple, les réactions induites par les antalgiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
Keywords
Related Topics
Life Sciences
Biochemistry, Genetics and Molecular Biology
Cell Biology
Authors
C. Ponvert,