Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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8653699 | Archives of Cardiovascular Diseases | 2018 | 11 Pages |
Abstract
Un patient hypertendu de 55 ans présente une fibrillation atriale après une syncope vasovagale. Le bilan cardiologique non-invasif est normal. Après un intervalle libre de 3 ans, il est hospitalisé pour un accident vasculaire cérébral. L'échocardiographie révèle cette fois-ci une dilatation atriale gauche. Cette séquence d'événements illustre les liens bien connus entre l'âge, l'hypertension artérielle, la fibrillation atriale, la neuromyopathie atriale et l'accident vasculaire cérébral. Un dénominateur commun souvent négligé dans cette équation est le déséquilibre sympathovagal. Contrairement à ce qui est souvent dit, le déséquilibre nerveux n'est pas seulement un facteur modulateur de la fibrillation atriale; le déclenchement et le substrat de cette arythmie peuvent tous deux être influencés par une innervation cardiaque anormale. Nous proposons une revue de la théorie neurogénique de l'arythmie fibrillatoire basée sur la littérature et les données de notre équipe lyonnaise. Nous énumérons aussi les éléments qui, grâce à ce concept, peuvent aider à améliorer la prédiction, le diagnostic précoce et la thérapie de la fibrillation atriale.
Keywords
Related Topics
Health Sciences
Medicine and Dentistry
Cardiology and Cardiovascular Medicine
Authors
Alina Scridon, RÄzvan Constantin Åerban, Philippe Chevalier,