| Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type | 
|---|---|---|---|---|
| 8743323 | Revue du Rhumatisme | 2018 | 13 Pages | 
Abstract
												Les polyneuropathies démyélinisantes inflammatoires chroniques sont un groupe de neuropathies auto-immunes d'évolution chronique. Le syndrome de Lewis-Sumner est une variante de cette maladie, caractérisée par une atteinte asymétrique, distale et essentiellement motrice prédominant aux membres supérieurs. Nous rapportons le cas d'un patient qui a développé de manière quasi-concomitante une polyarthrite rhumatoïde et un syndrome de Lewis-Sumner, et chez qui s'est posé le problème d'une intensification thérapeutique pour son rhumatisme inflammatoire lorsque le méthotrexate s'est avéré inefficace. Un traitement par rituximab a finalement été initié d'un commun accord avec les neurologues, et le patient a constaté une amélioration de ses symptômes 15 jours après la première perfusion. Bien qu'il soit frappant que ces deux affections dysimmunitaires se soient déclarées en quelques mois, l'association entre les polyneuropathies démyélinisantes inflammatoires chroniques et la polyarthrite rhumatoïde est exceptionnelle, les seuls cas rapportés dans la littérature étant secondaires au traitement par anti-TNF-alpha. Compte tenu du potentiel démyélinisant de certaines biothérapies, le rituximab et peut-être l'abatacept semblent constituer les meilleures options thérapeutiques lorsque les DMARD s'avèrent insuffisants pour contrôler l'activité du rhumatisme inflammatoire.
											Keywords
												
											Related Topics
												
													Health Sciences
													Medicine and Dentistry
													Immunology, Allergology and Rheumatology
												
											Authors
												Joanna Kedra, Violaine Foltz, Karine Viala, Sivy Tan, Bruno Fautrel, 
											