Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
---|---|---|---|---|
8748836 | Médecine et Maladies Infectieuses | 2018 | 6 Pages |
Abstract
L'utilisation croissante de la colistine a contribué à l'émergence de bactéries résistantes et à une augmentation de la fréquence des infections causées par des entérobactéries naturellement résistantes comme les Proteus, Providencia, Morganella et Serratia. Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a reçu en août 2016 une saisine de la direction générale de la santé (DGS) sur avis de Santé publique France concernant des mesures à prendre en lien avec l'émergence d'une résistance plasmidique à la colistine (mcr-1) chez les entérobactéries. Cette saisine demandait que les mesures nécessaires soient mises en place dans les meilleurs délais au sein des établissements de santé français, en particulier l'actualisation de la définition des bactéries hautement résistantes émergentes et la définition des modalités d'identification afin de tenir compte de l'évolution de l'épidémiologie de la résistance de ces bactéries. Cet article relate les circonstances épidémiologiques de découverte de cette émergence en France et dans le monde, les mécanismes de résistance et les méthodes microbiologiques de détection au laboratoire en routine et enfin le niveau de mesures complémentaires d'hygiène à mettre en place dans les établissements français.
Related Topics
Health Sciences
Medicine and Dentistry
Infectious Diseases
Authors
D. Lepelletier, R. Bonnet, P. Plésiat, M.H. Nicolas-Chanoine, A. Berger-Carbonne, C. Chidiac, B. Grandbastien, national working group from the French High Council of Public Health national working group from the French High Council of Public Health,